British Museum
La dernière visite prévue de la journée prenait place au British Museum, le fameux Musée Britannique, censé concurrencer notre Louvres national. Au départ, Fanny était ravi d'y aller, d'autant qu'elle en avait entendu parler. Toutefois, après avoir passé sa matinée au marché, elle aurait préféré continuer à déambuler dans les ruelles commerçantes londoniennes. Il a donc fallu la pousser un peu pour qu'elle veuille bien aller au British Museum, mais une fois qu'elle y fut, elle le regretta pas...
... Bon, un petit souci indépendant de ma volonté se produisit malgré tout : on s'est gourré d'expo... Bah oui, il faut savoir qu'au British Museum, comme au Louvres, il faut choisir son "Aile", s'y rendre et régler sur place : l'Egyptologie est au fond, la Rome Antique à gauche et les civilisations asiaitques à l'extrême gauche. Au centre, un dôme dans lequel se trouvent des expositions temporaires... Nous (enfin, surtout moi!) pensions que le dôme était l'entrée des autres départements donc nous nous y sommes rendus : nous avons donc eu le droit à un exposition sur la vie d'Hadrien, l'Empereur Romain qui a fait faire le mur éponyme. On avait donc la partie Rome Antique mais Fanny voulait l'Egyptologie. L'expo était malgré tout didactique et intéressante. En sortant, Fanny voulait rejoindre les autres Ailes mais malheureusement le temps manquait.
Nous avons tout juste eu le temps de retourner à St. Pancras, subir cette foutue fouille au corps et rentrer chez nous. La seule chose notable là-dessus était qu'arrivé devant le douanier "étiquetté" Police Nationale Française, je lui ai parlé en anglais et... il m'a répondu dans la même langue, le bétouille Winking
Covent Garden
Direction Covent Garden, où le lieu où se tenaient les Halles de Londres, il y a déjà quelque temps. Actuellement le lieu est également connu pour le Royal Opera House. Malgré tout, de son passé de "Ventre de Londres", le lieu garde l'aspect d'un grand marché à la limite de la brocante. Nous avons donc commencé notre visite par le "Apple Market" qui est le marché découvert. Bien entendu, les prix sont faibles et négociables (même si on a pas osé ^_^). Fanny a adoré le lieu car, en plus de pouvoir chiner (Utile de chiner, pour une chinoise Laugh), elle était au contact du peuple londonien. D'ailleurs, ici aussi, le cockney était la langue officielle ; y'avait même un chinois qui parlait un "cockney petit nègre" incompréhensible, c'était assez marrant. L'autre chose marrante fut la réflexion de Fanny :
"Chéri...? C'est quoi un 'pound' ?"
... Deux jours dans le pays et elle ignorait toujours le nom de la monnaie... Ce genre de choses, y'a que Fanny qui peut nous les faire Winking... Toutefois, cela ne l'a pas empêché de faire ses emplettes.
Trainant dans le coin, nous avons repéré quelque chose que je pensais inexistant : un pub canadien. Après un oeil à la carte, je me suis aperçu qu'ils proposaient de la poutine, un plat québécois dont j'ai souvent entendu parler mais que je n'ai jamais mangé... C'était l'occasion : on a donc oublié le "fish 'n chips" qui faisait tant fantasmer Fanny pour pénêtrer dans ce pub et nous régaler de la nourriture et de la boisson québécoise (Fanny a pris des empluchures de pommes de terres frites).
L'ambiance était très chaleureuse, on a pu échangé quelques mots en Français également et on aurait aimé demeuré ici un peu plus longtemps mais malheureusement l'heure tounrait...
Au matin du deuxième jour
Je me réveille brusquement aux accords de guitare électrique vulgairement craché par le haut-parleur de mon BlackBerry, et j'entreprends LA tâche difficile de la matinée : Réveiller Fanny. Tâche d'autant plus dur que le subterfuge "Fanny, lève-toi, on part en week-end, c'est une surprise" ne marchera plus. Donc je la secoue doucement en lui murmurant : "Fanny, c'est l'heure..." jusqu'au moment où elle tente un crochet que je parre admirablement et qu'elle medit : "Non! J'ai encore une heure!" et moi, je la regarde mécontement en disant "Non, on doit se lever à 8H et il est... 7H05... Hem!"
Oué, du coup, je me suis levé une heure plus tôt... Et là, je pouvais rien dire, c'était entièrement ma faute : J'ai réglé mon BlackBerry sur 8H en oubliant que seule ma montre était à l'heure anglais. Du coup, j'avais une heure de décalage avec mon téléphone... Winking
Bref, j'ai patienté bon gré, mal gré, en regardant un DivX sur mon Archos et donc une heure plus tard, on a été prendre notre "petit déjeuner Continental" (comme les pneus :-P), petit déjeuner copieux mais moyen niveau qualité (notamment leur jus d'orange 100% jus de fruit qui ressemblait plus à de l'Oasis).
Une fois plein, nous avons fait nos adieux au gérant de l'hôtel (J'ai même eu le temps de faire une blagounette hihi, n'est-ce pas, Monsieur Lèngloyce ^_^) et sommes allé dans une boulangerie de Bagels que mon "Guide du Routard" PSP me conseillait. Malheureusement, on avait tellement mangé le matin qu'on avait absolument plus faim et on a conservé le Bagel pour plus tard.
On a également aperçu un "Tesco" sur notre route, sorte de mix anglais entre "Leader Price" et "Franprix" et Fanny voulut y aller pour comparer les "vrais" prix britanniques avec les prix français... Au final, elle a fait le plein de sucreries. Dans les faits, elle était surtout contente d'avoir pu voir comment les anglais de base vivaient (l'avantage d'avoir son hôtel dans un quartier populaire...)
En soirée
Une fois notre visite à la Tour de Londres terminé et que Fanny a pu bien se plaindre de son mal de pied, on est allé à l'hôtel. Déjà, première surprise, connaissant le prix des hôtels londoniens, je m'attendais à avoir le très bas de gamme. Au final, on s'est retrouvé au "Express Holiday Inn" un hôtel très spacieux et luxieux selon les critères britanniques. Télé dans notre chambre, petit déjeuner buffet au rez-de-chaussée, carte à puces pour l'entrée dans les chambres, c'était assez haut de gamme par rapport à l'offre habituelle chez les britanniques.
Après s'être reposé, quoi... 10 minutes, nous nous sommes préparés à diner. Au départ, Fanny souhaitait un restaurant de cuisine anglaise (histoire de pas mourrir con, quoi!) mais la soirée (et la fatigue) aidant, les bonnes vieilles habitudes ont repris le dessus et on a plutôt opté pour un restaurant japonais : Abeno, spécialiste des okonomiyaki.
Sur place, l'ambiance était typique japonaise. A telle point que la madame qui prit la commanda maitrisait si peu l'anglais que j'ai dû commencer en japonais. Comme dit Fanny, c'éttait bien la peine d'aller en Angleterre si c'est pour parler jap'. Nous décidâmes de prendre le "Abeno Special", un okonomiyaki à base de boeuf, dinde, champignons, asperges, poitrine fumé, nori, oeuf, bonite, soja. Copieux. La touche spéciale de ce restau est dû au fait que les okonomiyaki sont préparés devant les clients. En effet, chaque table est occupé d'une grande plaque sur laquelle le serveur vient préparer l'okonomiyaki. Ca dure une petite vingtaine de minutes et c'est assez impressionnant de voir le plat grossir en taille au fur et à mesure. Par contre, la préparatrice faisait un peu la gueule malgré les bonnes blagues que je lui ai faite.
Après ça, repus, on est retourné à l'hôtel et sommes tombés directement dans les bras de Morphée.
La Tour de Londres
Après s'être bien restauré et avoir bien zoné, je demande à Fanny ce qu'elle compte faire. J'eus alors une réponse typique :
"Ce que tu veux..."
Du coup, je décidais de l'emmener à la Tour de Londres sachant que c'est un bâtiment médiéval et qu'elle aime bien ce genre de chose. Direction le "Tube", le métro londonien pour aller vers la station "Tower Hill", la station de la Tour de Londres. Au total 3 changements de ligne quand même.
A chaque descente, même scénario : "Mind the gap!", "Mind the gap!", "Mind the gap!", ce qui se traduirait par "Faites attention à l'écart entre la bordure du quai et le train". Je crois que ça doit être la phrase que les touristes non-anglophones apprenent le plus rapidement Laugh
Arrivé à Tower Hill, après deux trois égarements quant à savoir par où aller (c'est pas indiquéWinking, nous arrivons devant la Tour de Londres. Là, bonne surprise, durant tout le mois d'Août (je l'ai su plus tard), des reconstitutions sont organisés par la Tour : joutes, siège de la Tour, dîner à la table du Roi, etc. Nous arrivons donc en plein tournoi entre Angles et Normands et nous pûmes même rencontré le Roi.
Une fois les billets et l'audio-guide en français (bah oui!) pris, nous pénétrons dans l'enceinte de la Tour.
Ce qu'on appelle "LA" Tour de Londres est en fait un ensemble de plusieurs bastions et donjons. Au départ, a été fondé la Tour Blanche par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie. En effet, en récupérant le trône d'Angleterre, il avait fait s'effondrer l'ancienne dynastie anglo-saxonne et était assez impopulaire. Ainsi, la construction de la Tour lui permettait de se protéger contre ses sujets anglais. Par la suite, une cour intérieure, puis extérieure étant rajouté, l'ensemble des bâtiments étaient le seul lieu de Londres capable de tenir un siège. Par la suite, la Tour fut reconverti en prison pour les aristocrates ou les personnages de haut-rang comme Walter Ralegh, qui aurait été l'amant d'Elizabeth Ier. On y mettait à mort des gens pour lequel la mise à mort publique n'était pas recommandé (dans le cas de personnalités aimées du peuple par exemple). Elle fut, de ce fait, très utilisée durant la "Guerre des Deux Roses" et durant le règne de Richard III. Aujourd'hui, la Tour sert d'attraction touristique mais reste le lieu d'une ancienne légende indiquant que s'il n'y avait plus de corbeaux à la Tour, la ville de Londres s'effondrerait. Ainsi, six corbeaux apprivoisés demeurent à la Tour sous la conduite d'un "Ravenmaster" (un Maitre des Corbeaux).
Arrivée à Londres
Première chose faite à mon arrivée ici : j'ai mis à jour l'heure de ma montre. Fanny, non. Elle se dit que, comme on rentre demain, c'est pas forcément nécessaire. Ah, ah, tant pis, elle aura une heure de décalage durant tout le séjour, na :P
En même temps, Fanny est un peu déconnecté : durant le trajet, elle a fait 10 minutes de Tétris puis 2H30 de dodo... Chacun son truc.
Première destination, Oxford Street où on pense pouvoir trouver nos Docs. Oxford Street, c'est un peu les Champs Elysées londoniens même si Fanny dit que, vu la taille de la rue, ça s'apparentait davantage à Châtelet. Il y avait un Doc Martens Store à Covent Garden mais il a fermé ses portes il y a deux ans : ainsi, le meilleur endroit reste Oxford Street.
Déception toutefois, malgré le nombre de magasins de chaussures, on n'a pas pu trouver notre bonheur ; y'a bien des magasins qui vendaient des Caterpillar mais bon, au même prix qu'en France, ça vaut pas le coup. Dommage...
Mais on s'est pas laissé abattre, on a été se restaurer dans un simili fast-food nommé "Prêt à manger" (en français dans le texte). Ils avaient des sandwichs au bacon et miam, ils gèrent carrément à ce niveau. Leur bacon est trop bon.
Du coup, on a été dans un supermarché plonger dans les méandres de la bouffe britannique (OK, pour nous moquer en fait) et on a trouvé le roast beef purée sous vide !!! Ma grand-mère en aurait fait une crise cardiaque !!
On a également jeté un oeil à HMV vu que les DVD sont un peu moins cher qu'en France. Fanny voulait acheter "Soul Calibur IV" (10 euros de moins qu'en France) mais au final, c'est moi qui ai acheté un truc : "Battle Royale", le film que je n'avais jamais vu (je sais, honte sur moi!)
Départ de Paris
Je me lève bien vite et je fonce prendre ma douche. Fanny pionce toujours. Je la secoue et lui annonce qu'on va chercher son cadeau d'anniversaire-de-notre-rencontre-un-10-août. D'un coup, elle semble beaucoup plus apte à se lever qu'auparavant (Voir la vidéo). Sa réaction m'a fait plutôt plaisir sachant que ça faisait plusieurs jours que je m'angoissais pour ça. Ouf Winking
Elle se prépare vite fait et nous partons vite pour la Gare du Nord à Paris.
Arrivée sur place, ma petite chinoise n'ayant pas eu son bol de riz et ses nems ce matin se plaint d'un petit creux. Hop, on fonce au Relai H du coin, on achète ce qu'il nous faut et on retourne à l'EuroStar. A ce propos, ils ont revu les formalités d'entrée sur le territoire. Je me rappelle la dernière où je me suis rendu en Terre Britannique, on m'avait rien demandé à part mon ticket de train. Aujourd'hui, on m'a demandé mon passeport (hé hé, dommage, j'avais que ma carte d'identité Laugh), on m'a fait passer les portiques, suivi d'une fouille au corps. C'était moins contrôlé lors de mon dernier voyage en Italie et pourtant je prenais l'avion... Ca doit être lié à la peur des attentats, tout ça...
Insomnie
J'arrive pas à dormir.
C'est rare.
Il est plutôt tôt le matin et je ne bosse pas demain, donc ce n'est pas un problème.
Mais.
Je sais que Fanny ne se doute de rien (elle est persuadé qu'on va aller au resto dans les Yvelines dont m'a parlé Audrey), mais j'espère vraiment que la surprise lui fera plaisir...
2 days to go...
Ouverture de cette page
C'est bientôt l'anniversaire-de-notre-rencontre-un-10-août à Fanny et à moi.
Jusqu'à présent, je n'avais aucune idée de ce dont j'allais lui offrir même si je lui ai balancé des "Oh, tu verras comment il est bien mon cadeau", en vérité, je n'avais aucune idée de ce qu'on allait pouvoir faire.
Jusuq'à aujourd'hui.
Aujourd'hui, Véro a reçu une newsletter de Go Voyages avec des tarifs vraiment intéressants. Donc, on va faire ça : on va partir un week-end à Londres en amoureux. Elle qui se plaint que je lui fais jamais de surprise... Laugh
J'en profiterai pour m'acheter des Doc Martens...