Parmi les jeux vidéos auxquels j'ai pu jouer, il y a les jeux et LES JEUX. Ces jeux qui vous tiennent en haleine du début jusqu'à le fin. Ces jeux qui font que, alors que vous ratez votre train et que le prochain n'arrive que 40 minutes plus tard, vous vous dites : Chouette ! Quarante minutes de plus pour jouer !. Ces jeux pour lesquels vous ressentez un malaise une fois la fin atteinte : content de parvenir au but tant recherché, mais triste de devoir quitter les personnages du jeu auxquels on s'était, au final, attaché.

Parmi ces jeux, je connaissais Sakura Wars sur Dreamcast, Riviera The Promised Land sur GBA et Secret of Mana sur Super Nintendo. The world ends with you (It's a wonderful world / すばらひきこのせかい) fait également partie de ce type de jeux inoubliables.
Il s'agit d'un Action RPG de Square-Enix qui, pour une fois, ne nous met pas dans la peau d'un chevalier dans un monde médieval. Nous incarnons ici Neku Sakuraba, un jeune garçon vivant à Shibuya, le quartier branché de Tokyo. Les héros sont donc bien différents de ce à quoi on s'attend : la jeune fille fashion, le marginal à tendance suicidaire, ou encore le wesh-wesh constitue le groupe des troupes. L'ambiance du soft est donc résolument branché : ainsi, les lieux où on achètent son équipement sont tout simplement des enseignes de produits bling-bling ou gothic lolita. Bien entendu, Shibuya oblige, la mode change vite, et vos fringues peuvent ne plus vous protéger dès qu'ils sont démodés. A vous de vous assurez d'être toujours in. Le scénario s'apparente plus à Matrix qu'au Seigneur des Anneaux et riche en rebondissements. Quant aux combats, des pin's que vous pouvez acheter ou trouver vous fournissent des pouvoir psychiques. The last but not the least, la bande originale (OST) : elle est tout simplement démente ! Mélangeant des morceaux d'électro, le rap ou entre de rock, elle est très éclectique mais s'accordent très bien avec l'ambiance du jeu. C'est même la première fois que je vois un jeu DS avec une vraie OST.


L'ambiance peut certes en dérouter certains, mais dès lors qu'on décide de s'y intéresser un tant soit peu, on s'aperçoit que l'esprit du jeu renouvelle le genre et que l'ensemble est très cohérent et addictif. Une version spéciale It's a Wonderful World est sortie et celle-là, franchement, il me la faut Trop belle ! Bref, un jeu que je conseillerai fortement dès lors qu'on cherche quelque chose qui sort un peu des sentiers battus... Ah, par contre, je le déconseille fortement aux anglophobes : le jeu contient beaucoup de discussions en anglais de rues.

Histoire de donner un aperçu du coté décalé de ce jeu, voici le site officiel.