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Paris, we miss you

Nota Bene : Ce post n'est, en aucun cas, sponsorisé par l'office du tourisme de Pantin. Si, après lecture, vous avez une furieuse envie de vous rendre dans les villes de la Petite Couronne parisienne, c'est juste que vous vous trouvez sous l'empire de substances illicites ; contactez la Brigade de Stupéfiants la plus proche de chez vous sans plus attendre...

Un mois a passé.
Nos héros se trouvent encore à Pantin et malgré les tentatives de viol, les menaces de mort de la part des patients du centre pédo-psychiatrique, le désir de s'immoler par le feu en plein milieu de la cantine pour protester contre la qualité de la nourriture, l'omniprésence des kebabs, la fermeture du RER E à partir de 22H pour (soi-disant) rénovation et les brimades quotidiennes d'un pauvre informaticien chargé de prendre le courrier, la vie s'organise.
De nouveaux désespérés sont venus et, voyant que le taux de chômage à Patin est de 95% (les 5% restants étant issus de la prostitution et de la vente de drogue), faute de mieux, sont restés. Ces protagonistes n'ont malheureusement pas eu la chance de connaitre la Dolce Vita, la Vie Parisienne, où tout le monde est beau, où il fait toujours soleil, où Salomon de la Librairie Salomon ne vous propose des livres qu'à trois fois le prix du marché. Voici donc venu JC et Laurelyne (OK, je me suis pas fouillé niveau surnom, j'avoue :D De toutes façons, Je n'avais le choix qu'entre Laurelyne et Obamette niveau surnom, comme dans la chanson Il était un petit homme, Pirouette, Obamette, ...) :

Il fut donc décidé de faire une grande soirée à Paris, en souvenir du bon vieux temps, en invitant tous les employés passés, présents et futurs (oui, oui, futurs! JudoBoy, Penyunette, vous savez ce qu'il vous reste à faire :P ) à participer à un grand restaurant en souvenir du bon vieux temps ('Tain, j'ai pas trente ans et je parle déjà comme un vieux... Surtout que je n'aurai JAMAIS trente ans : le JB étant éternellement jeune et beau 8-) ).
Les invitations furent lancées et la plupart acceptèrent. Nous commençâmes donc par aller dans le IXè arrondissement dans l'ancien Q.G. de la boite, le Bar-Restaurant nommé Le Cardinal où les serveurs sont pas drôles et font la gueule mais avec beaucoup plus d'élégance que ceux de Pantin.

Pendant deux ans à Paris et malgré le nombre incalculable de fois où nous nous sommes retrouvés dans ce lieu, je n'ai jamais pris de Mojito alors que toutes les filles en prenaient et se caressaient les unes les autres en se disant des trucs du genre : Humm, oh oui, qu'est-ce qu'il est bon ce Mojito, Hum, je me sens toute chaude, et tout et tout. Vous voyez la pub du laveur de carreaux beau gosse qui picole du Coca Light sur une musique sexy ? Et bien, imaginez la même chose en remplaçant le beau gosse par Ugly Betty. Voilà ce que je devais endurer :mdr: . Bref ! J'ai donc, pour marquer le coup, pris un Mojito et mouaif, pas de quoi fouetter un chat (en plus, aucune fille ne m'a dit que j'avais l'air d'un laveur de carreaux beau gosse...).
Une chose avait changé, au Cardinal, depuis notre départ. Au tout début, le bar nous offrait des petits morceaux de quiches au jambon trop bons comme amuse-gueules, puis des cacahouètes, puis des olives (Ouais, je sais, ça se Pantinise, le IXè...). Et bien, là, y'avait des cacahouètes à profusion ; on demandait, on avait. Par contre, les quantités... Au début, on a eu l'équivalent d'un cendrier, puis une coupelle, puis un dé à coudre... alors que nous, tout ce que nous voulions c'était une pleine bassine (qui d'ailleurs n'est pas venue à la soirée - comprendra qui pourra ;-) ). Après, il nous ont filé du pop-corn salé pas bon mais c'est pas grave car Laurelyne s'est tout enfilé. Vers 20H, on a levé le camp car, il fallait quand même penser au restau (Surtout que Satanica s'était mis en situation de jeun d'eau et de bouffe pour bien profiter de son dîner - ceci dit, elle n'a malgré tout pas pris le menu à 90...).


Malheureusement, tel le Dieu dans Ulysse 31 qui déclenchait des cataclysmes pour empêcher Ulysse de rentrer chez sa daronne, le Dieu de Pantin a tout tenté pour nous empêcher de nous restaurer autre part qu'à Délices Kebab, le kebab où le sandwich est mieux qu'un délice :s . Ainsi, nous avons subi les péripéties suivantes :

  • Attente du Métro durant six minutes
  • Escalator en panne (Comment, je vous le demande, comment sommes-nous censé sortir du métro alors ? En marchant, peut-être ?)
  • Sarah Ronchon avait oublié le nom de la rue (Intervention divine! C'est aussi improbable que le fait qu'elle oublie son mot de passe FaceBook ou MSN Messenger)

Malgré tout ça, nous y sommes arrivés pour constater que nous n'étions pas les premiers, car déjà une petite équipe nous attendait. Le lecteur se demandera alors s'il était nécessaire d'avoir un si grand nombre de personnes présentes pour ce restaurant. La réponse est, bien entendu, oui ! En effet, au moment de réserver, on est tombé sur un message indiquant que pour les gros groupes, le Fuxia nous offrait notre propre G.O., une occasion a ne pas manquer :D

On s'est installé, puis on a jacté en attendant les (nombreux) retardataires ; certains étaient tellement retardaires qu'au moment de payer l'addition, ils étaient toujours pas arrivés ; hihi, on va bien rigoler quand ils vont arriver et que tout le monde sera plus là, ils vont attendre et personne viendra, ça va être rigolo :mdr: En même temps, ça fait 48H maintenant, ils on peut-être dû s'apercevoir de quelque chose...? Un appel de Kung-Fu nous annonça qu'elle serait à la bourre. A noter que c'est moi qu'elle a appelé parce que je suis son préféré... Ou peut-être que les autres ont pas entendus leur portable, mais chut, on détruira pas le mythe :oops: J'ai donc commandé une assiette de charcuterie (Bah oui, c'est un resto italien, pas le choix, quoi!) mais j'ai partagé avec CogeraGirl, car il faut être galant avec les filles. Enfin, c'est ce que me disent CogeraGirl et Sarah Ronchon (encore un truc pour me piquer ma bouffe, ça!). D'après ce que j'ai compris, la galanterie est une sorte d'hypocrisie collective des hommes vers les femmes qui consiste à dire ce que la fille veut entendre même c'est c'est faux.
Cours de galanterie :
Une fille se pointe avec les cheveux bleus, un collier à clous, elle s'est fait tatouer une tête de mort sur les joues et elle a du vernis noir. Elle pue de la gueule. Il faut alors dire :
Oh la la, mais qu'est-ce que ça te va bien cette nouvelle coiffure !
Si age > 26 alors
dire ça te rajeunit
sinon
dire ça te vieillit
Fille : Tu dis pas ça pour me faire plaisir ?
Gars : Non, c'est sincère quand je dis ça, tu es rayonnante!
En gros, si tu mens, tu es galant, si tu es honnête, tu sais pas parler aux femmes. Tout ça pour dire que CogeraGirl et Saran Ronchon étaient parties dans un salon de maquillage et qu'après elle étaient trop belles et que ça vieillissait l'une et rajeunissait l'autre. :siffle:

Les retardataires arrivèrent alors. Tout d'abord, ce furent Kung-Fu et JudoBoy qui étaient tellement en retard qu'on attaquait le plat de résistance quand ils en étaient encore à l'apéro. Mais la palme du retard fut encore une fois attribué à Mister A qui demeure ainsi encore une fois invaincu malgré la tentative de Kung-Fu. Officiellement, son GPS ne l'avait pas amené là où il voulait. Officieusement, on a bien compris qu'il luttait pour son honneur et qu'il ne voulait pas se faire battre par une vietnamienne qui sert même pas faire les nems.
Bien entendu, l'arrivée même de Mister A fut le déclencheur du début de la fin, puisque n'ayant plus de places, ce pauvre Lasagne (qui n'en mange pas, d'ailleurs) fut poussé vers la sortie car :
Mister A Grosse voix : Pourquoi tu es là ? Tu t'en vas là, car là, c'est ma place; et pas la tienne ! Tu m'as demandé ma permission ? Non, donc je veux pas que tu restes.
Après le repas, durant lequel il avait bien liché (je passerai les moments où JudoBoy le resservit en vin (tout caca, d'ailleurs ! Le vin italien, il est pétillant, bouhhh berk :caca: - Notez l'effort consenti pour placer ce smiley, hein ;-) ) ), Mister A était tellement euphorique et tellement content d'être au centre de la civilisation Parisienne avec les tut-tut des voitures et les insultes des chauffards, qu'il fit la bise à tout le monde, et surtout les hommes !! Je pris donc ce fait en photo afin d'immortaliser un événement qu'il niera plus tard :D .

Puis, les survivants (dont je fais parti) décidèrent d'aller faire un petit tour à Häagen-Dazs (car bon, Satanica était revenu de son jeun et elle avait faim!!). L'avantage à Pantin, quand même, c'est qu'on peut bénéficier de Häagens-Dazs gratuitement : il suffit de se balancer en T-shirt dans les couloirs et on ressent le même froid que quand on mange une glace... Après donc un petit (50 cm de haut) Chocolate Brownie Explosion (Ah, en parlant de Brownie, EuroTitrisation vous invite cordialement le 6 novembre à manger des brownies ; trop tard Laurelyne, tu peux plus reculer :P ), j'ai galamment proposé à Audrey de rentrer en taxi avec elle, que ça me ferait plaisir car le taxi lui va super bien et ça la rajeunit.

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Jean-Baptiste Langlois

Auteur: Jean-Baptiste Langlois

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