Hier, Dans la froideur hivernale, Paris s'est réchauffé au point de devenir Macao : L'enfer du jeu (ou presque!) :D
Nous avions tout : des asiatiques pour l'exotisme, des cartes à jouer pour le vice, Nikos Aliagas pour les produits illicites et moi pour le glamour, bien sûr. Le seul problème résultait du lieu de notre jeu. N'ayant pas pu aller au Casino (ma copine ne bosse qu'à Marché U), nous nous sommes repliés sur une chambre de célibataire. Et là, déception! Ce n'était pas vraiment une garçonnière : la chambre était (plus ou moins) rangée :s Qu'importe, nous avons réussi à faire croire à Rosa Da Costa qu'il y aurait de la vaisselle à faire, afin de la faire venir.
Alors que la soirée battait son plein et que je dominais largement mes adversaires (8 parts de pizza englouties contre 3 ! YES !), un clochard fortement aviné (enfin, nous dirons plutôt a-ricardé) vint frapper à la porte pour, lui aussi, participer. Que serait une soirée sans un impromptu éméché, en vérité ? Celui-ci était toutefois particulier, dans le sens où il était rasé de près et qu'il était vétu des soldes de la veille. Un clodo prenant soin de lui c'est rare, nous l'avons donc accepté. Il ne fut d'ailleurs pas très dérangeant : après avoir découvert qu'au poker, il n'y avait ni atouts, ni cavaliers, ni Excuse, et qu'il était difficile d'annoncer une Garde, il décida que les bouteilles et le lit serait ses compagnes.
Pendant ce temps, la politesse et la bonté me caractérisant m'obligèrent à pousser mes concurrents à laisser gagner le stagiaire en informatique, pour qu'il soit reconnaissant envers ses supérieurs, déférent et zélé dans ses tâches. Car il va en avoir du travail, à présent, celui-là ! Je vais l'apprendre à me battre ! :P
Ruiné mais satisfait (Total domination au niveau des pizza, invaincu depuis 2 ans chez ET! 8) ), nous quittâmes ce lieu de damnation à 1H, au moment ou Madame Da Costa attaquait la cuisine à la serpillière.