May 2007
Kyoto, jour 3
21/05/2007 22:55 |
En Voyage
Aujourd'hui, tout comme hier, c'était visite de
temple. Nous sommes allés à Nara (1H30 de trajet à
partir de Kyoto) pour y en visiter pas mal de quatre.
Je dois avouer qu'on devient expert sur tout ce qui
touche la purification et les mikuji (みくじ --
présages). Il faut quand même savoir que Nara, tout
comme Kyoto, n'a pas été bombardé durant la dernière
Guerre et ainsi la ville a conservé son cachet
d'antan. On y vit dans des demeures identiques à
celle du XIXè siècle, par exemple. De même, les
japonais sont très attaché à cette ville car elle fut
jadis la capitale du pays.
On a débuté par le temple de Kofuku-ji qui est en quelque sort représentatif de Nara. En effet, en son sein, ce temple a une pagode à 5 étages qui est au fil du temps devenu le symbole de la cité. Hormis cela, le temple est vaste et regorge de bâtiments dédiés à la méditation.
S'en suivit le temple Horyuji. Ce temple fut fondé il y a environ 1300 ans par le prince Shôtoku. La principale attraction de ce temple consiste en une structure octogonale nommé Pavillon des Rêves (夢殿 -- yumedono). En cet édifice, où le prince avait pour habitude de méditer, il eut une révélation durant un rêve. Une statue commémorant ce fait existe mais elle n'est montré que 4 fois l'an (2 fois en Février et 2 fois en Août) ce qui permit de la conserver jusqu'à nos jours.
Ensuite, nous sommes allés déjeuner dans une petite ruelle de Nara ; à ce propos, on a pu constater que la ville était demeuré très ancienne dans son architecture : beaucoup de maisons à portes coulissantes, miniscules ruelles et Yamato Nadeshiko.
Puis, la suite des visites s'enchainant, nous nous sommes retrouvés au temple Todaiji. Nous y avons rencontrés, comme partout d'ailleurs, des lycéennes japonaises en voyage scolaire. Discutant avec l'une d'entre elles, j'ai même appris que si elles font toujours le "V" avec leurs doigts sur les photos, c'est pour exprimer "Peace" plus que "Victoire".
Pour en revenir au temple, l'attrait de ce lieu était la statue de Bouddha géante (la plus grande au monde) présente au coeur temple. Malheureusement, l'éclairage était si mauvais qu'on n'a pu prendre aucune photo du Bouddha en question. Tout juste avons nous pu prendre quelques clichés de la maquette du temple et de statues bienvellantes.
Enfin, la dernière visite avant de rentrer fut les lanternes (Aaaaahhh!) d'un temple (Ooooh!). Le chemin vers le sanctuaire Kasuga Taisha bordée de quelques 3000 lanternes dans lesquelles une mèche peut être allumée. Une fois l'an, ces lanternes sont toutes allumées durant une nuit entière et les gens viennent du Japon entier pour assister au spectacle. Ici, trouvant des o-mikuji en anglais, Fanny me poussa à en prendre un. Résultat : "Grande malchance!". J'ai dû le faire exorciser !
Puis, nous sommes rentrés à Kyoto pour diner dans une auberge typique. Pour une fois, nous avons veillé TARD (21H30!!)
J'ai mis à jour la galerie des photos déjà prises : Galerie Photo - Kyoto
On a débuté par le temple de Kofuku-ji qui est en quelque sort représentatif de Nara. En effet, en son sein, ce temple a une pagode à 5 étages qui est au fil du temps devenu le symbole de la cité. Hormis cela, le temple est vaste et regorge de bâtiments dédiés à la méditation.
S'en suivit le temple Horyuji. Ce temple fut fondé il y a environ 1300 ans par le prince Shôtoku. La principale attraction de ce temple consiste en une structure octogonale nommé Pavillon des Rêves (夢殿 -- yumedono). En cet édifice, où le prince avait pour habitude de méditer, il eut une révélation durant un rêve. Une statue commémorant ce fait existe mais elle n'est montré que 4 fois l'an (2 fois en Février et 2 fois en Août) ce qui permit de la conserver jusqu'à nos jours.
Ensuite, nous sommes allés déjeuner dans une petite ruelle de Nara ; à ce propos, on a pu constater que la ville était demeuré très ancienne dans son architecture : beaucoup de maisons à portes coulissantes, miniscules ruelles et Yamato Nadeshiko.
Puis, la suite des visites s'enchainant, nous nous sommes retrouvés au temple Todaiji. Nous y avons rencontrés, comme partout d'ailleurs, des lycéennes japonaises en voyage scolaire. Discutant avec l'une d'entre elles, j'ai même appris que si elles font toujours le "V" avec leurs doigts sur les photos, c'est pour exprimer "Peace" plus que "Victoire".
Pour en revenir au temple, l'attrait de ce lieu était la statue de Bouddha géante (la plus grande au monde) présente au coeur temple. Malheureusement, l'éclairage était si mauvais qu'on n'a pu prendre aucune photo du Bouddha en question. Tout juste avons nous pu prendre quelques clichés de la maquette du temple et de statues bienvellantes.
Enfin, la dernière visite avant de rentrer fut les lanternes (Aaaaahhh!) d'un temple (Ooooh!). Le chemin vers le sanctuaire Kasuga Taisha bordée de quelques 3000 lanternes dans lesquelles une mèche peut être allumée. Une fois l'an, ces lanternes sont toutes allumées durant une nuit entière et les gens viennent du Japon entier pour assister au spectacle. Ici, trouvant des o-mikuji en anglais, Fanny me poussa à en prendre un. Résultat : "Grande malchance!". J'ai dû le faire exorciser !
Puis, nous sommes rentrés à Kyoto pour diner dans une auberge typique. Pour une fois, nous avons veillé TARD (21H30!!)
J'ai mis à jour la galerie des photos déjà prises : Galerie Photo - Kyoto
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Kyoto, jour 2
20/05/2007 22:04 |
En Voyage
Journée chargée aujourd'hui ! Il était prévu que l'on
visite 4 des plus grands monuments (sur les 17) de
Kyoto. Ainsi, on a avancé quasiment à coups de
lance-pierre. On a commencé par le temple
Ryoanji
qui est un temple datant de l'époque où le shinto
(alors religion unique du Japon) a partiellement
fusionné avec la doctrine zen (issue du bouddhisme).
Le zen a pour dogme de ne reposer sur aucun écrit
mais sur une introspection constante. Elle est aussi
basé sur des "révélations" détenus par des messages
incompréhensible au commun des mortels. C'est le cas
de ce temple, effectivement. Ce temple est
principalement caractérisé par un
jardin de
sable
comportant des pierres qui sont disposés d'une façon
déterminée. Personne ne sait ce que représente le
schéma de ces pierres mais il est amusant de
constater que quelque soit le point de vue adopté, il
est impossible de voir le jardin dans son
intégralité. Le symbole du zen est également partout
: il signifie "Je m'instruis jusqu'à la
connaissance".
Ensuite, nous nous sommes rendus au temple (et oui, encore un!) de Kinkakuji, temple fondé en 1393 en tant que lieu de méditation, il vint un temple à la mort du Shogun. Un de ces nombreux temples d'origine shinto-bouddhiste. Sympa mais que dire si ce n'est que ce type de temple se ressemble tous et qu'on en est au cinquième ou sixième ?
Ensuite, nous avons été dans un restaurant traditionnel de Kyoto. Tellement traditionnel que nous dûmes retirer nos chaussures pour entrer. Il y avait aussi la possibilité de manger à genoux, mais Fanny, en bonne française, préféra s'asseoir...
En début d'après-midi, nous sommes partis pour assister à une cérémonie du thé (茶の湯, "voie du thé"), où, suivants des rites ancestraux, le fait de boire et de préparer du thé est devenu un Art. Dans un grand silence, la maîtresse de maison (revêtue d'un magnifique yukata) et son assistant, ont versé puis fait mousser la poudre de thé pour nous les servir (répartis en trois groupes -- Fanny et moi étions dans le premier), nous nous sommes succedés pour boire ce thé délicieux (et Dieu sait que je n'aime pas le thé, pourtant). J'ai eu l'occasion de discuter un peu avec la maîtresse de maison, et c'est une personne adorable et TRES polie ; une vraie Yamato Nadeshiko
Ce qui fut adorable aussi, ce fut ce qui se passa après : comme nous étions dans le premier groupe, nous avons dû aller tuer le temps dans le temple (ils sont partout, ceux-là!) d'à coté. Or, nous nous sommes approcher d'une table où était installé tout le nécessaire pour calligraphier les présages. Et juste à coté, une jeune japonaise me fit coucou de la main. Je lui demandai donc si je pouvais la prendre en photo. Il faut savoir une chose : les japonais (et en particulier les japonaises) sont attirées par les appareils photos comme un moustique par la lumière. Naturellement, elle accepta avec enthousiasme. Je la pris donc avec son amie et nous entamâmes la conversation (enfin, plus ou moins). Elle me prit en photo et un de ses camarades prit Fanny. J'étais super content de penser qu'une fille m'avait pris en photo. Nous avons continué un peu notre "conversation", qui se finit par un convert de "Désolé, je voudrais tellement mieux parler japonais.", "Désolée, je ne suis pas assuez studieuse en anglais!". A noter que dès que je lui dit que j'étais français, j'ai eu le droit à un "Bonjour!" (le seul mot que les japonais connaissent ). Enfin, voilà, je me suis fait une copine japonaise, du coup ^.^. Ce qui y'a de plaisant ici, c'est que les jeunes filles adorent se faire prendre en photo, alors que si on fait ça en France, on se fait royalement envoyé chier. Nous nous sommes par la suite séparé et j'ai été rejoindre le bus pour la visite suivante (je vous le donne en mille) : un temple!
Nous avons visité le temple de Kiyomizu qui est le temple dédié à la déesse Kannon, dont la statue est exposé que tous les 33 ans (la prochaine fois c'est en 2033!). L'endroit est aussi connu pour avoir été fondé sur des pilotis ; d'ailleurs une expression japonaise est "se jeter du haut de Kiyomizu" et est équivalente à l'expression française "se jeter à l'eau". En effet, à voir le trou sous les pilotis, on peut comprendre que ce soit risqué. De même, jusqu'à la fin du XXè siècle, certaines personnes venait ici pour se jeter du haut du temple, histoire de voir si la chance était avec eux (Ils sont fous, ces japonais...). Sinon, en ce qui concerne le site, le temple est bien plus joli et dominé par le orange. Notre guide nous expliqua que la raison était que ce temple était bouddhiste et que c'est souvent moins austère que les sanctuaires shinto.
Durant un court interlude dans cet enchaînement de lieux de cultes, nous nous sommes rendus à la "cité artisanale", un magasin Kyotoite spécialisé dans la production de produits traditionnels. Fanny et moi avons pu compléter notre collection : nous voilà à la tête de deux yukata (ceinture -- obi -- et sandales -- geta -- comprises).
La dernière visite de cette journée bien chargée s'effectua au Château de Nijo, demeure des Shogun de 1603 à la prise du pouvoir de l'Empereur Meiji en 1867. En effet, Kyoto était à cette époque, la capitale de l'Empire. Le lieu est impressionnant et est assez semblable à ce qu'on peut voir dans les films : des grandes pièces succèdent à d'autres, avec des lieux très hiérarchisés entre opposants, servants et samourai. De surcroit, le château se permet d'être très joli, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment principal.
Vers 18H30, on est retourné à l'hôtel pour un diner libre en ville. Fanny et moi-même sont allés à un restaurant pour couche-tard (20H30). Bon et pas cher.
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Ensuite, nous nous sommes rendus au temple (et oui, encore un!) de Kinkakuji, temple fondé en 1393 en tant que lieu de méditation, il vint un temple à la mort du Shogun. Un de ces nombreux temples d'origine shinto-bouddhiste. Sympa mais que dire si ce n'est que ce type de temple se ressemble tous et qu'on en est au cinquième ou sixième ?
Ensuite, nous avons été dans un restaurant traditionnel de Kyoto. Tellement traditionnel que nous dûmes retirer nos chaussures pour entrer. Il y avait aussi la possibilité de manger à genoux, mais Fanny, en bonne française, préféra s'asseoir...
En début d'après-midi, nous sommes partis pour assister à une cérémonie du thé (茶の湯, "voie du thé"), où, suivants des rites ancestraux, le fait de boire et de préparer du thé est devenu un Art. Dans un grand silence, la maîtresse de maison (revêtue d'un magnifique yukata) et son assistant, ont versé puis fait mousser la poudre de thé pour nous les servir (répartis en trois groupes -- Fanny et moi étions dans le premier), nous nous sommes succedés pour boire ce thé délicieux (et Dieu sait que je n'aime pas le thé, pourtant). J'ai eu l'occasion de discuter un peu avec la maîtresse de maison, et c'est une personne adorable et TRES polie ; une vraie Yamato Nadeshiko
Ce qui fut adorable aussi, ce fut ce qui se passa après : comme nous étions dans le premier groupe, nous avons dû aller tuer le temps dans le temple (ils sont partout, ceux-là!) d'à coté. Or, nous nous sommes approcher d'une table où était installé tout le nécessaire pour calligraphier les présages. Et juste à coté, une jeune japonaise me fit coucou de la main. Je lui demandai donc si je pouvais la prendre en photo. Il faut savoir une chose : les japonais (et en particulier les japonaises) sont attirées par les appareils photos comme un moustique par la lumière. Naturellement, elle accepta avec enthousiasme. Je la pris donc avec son amie et nous entamâmes la conversation (enfin, plus ou moins). Elle me prit en photo et un de ses camarades prit Fanny. J'étais super content de penser qu'une fille m'avait pris en photo. Nous avons continué un peu notre "conversation", qui se finit par un convert de "Désolé, je voudrais tellement mieux parler japonais.", "Désolée, je ne suis pas assuez studieuse en anglais!". A noter que dès que je lui dit que j'étais français, j'ai eu le droit à un "Bonjour!" (le seul mot que les japonais connaissent ). Enfin, voilà, je me suis fait une copine japonaise, du coup ^.^. Ce qui y'a de plaisant ici, c'est que les jeunes filles adorent se faire prendre en photo, alors que si on fait ça en France, on se fait royalement envoyé chier. Nous nous sommes par la suite séparé et j'ai été rejoindre le bus pour la visite suivante (je vous le donne en mille) : un temple!
Nous avons visité le temple de Kiyomizu qui est le temple dédié à la déesse Kannon, dont la statue est exposé que tous les 33 ans (la prochaine fois c'est en 2033!). L'endroit est aussi connu pour avoir été fondé sur des pilotis ; d'ailleurs une expression japonaise est "se jeter du haut de Kiyomizu" et est équivalente à l'expression française "se jeter à l'eau". En effet, à voir le trou sous les pilotis, on peut comprendre que ce soit risqué. De même, jusqu'à la fin du XXè siècle, certaines personnes venait ici pour se jeter du haut du temple, histoire de voir si la chance était avec eux (Ils sont fous, ces japonais...). Sinon, en ce qui concerne le site, le temple est bien plus joli et dominé par le orange. Notre guide nous expliqua que la raison était que ce temple était bouddhiste et que c'est souvent moins austère que les sanctuaires shinto.
Durant un court interlude dans cet enchaînement de lieux de cultes, nous nous sommes rendus à la "cité artisanale", un magasin Kyotoite spécialisé dans la production de produits traditionnels. Fanny et moi avons pu compléter notre collection : nous voilà à la tête de deux yukata (ceinture -- obi -- et sandales -- geta -- comprises).
La dernière visite de cette journée bien chargée s'effectua au Château de Nijo, demeure des Shogun de 1603 à la prise du pouvoir de l'Empereur Meiji en 1867. En effet, Kyoto était à cette époque, la capitale de l'Empire. Le lieu est impressionnant et est assez semblable à ce qu'on peut voir dans les films : des grandes pièces succèdent à d'autres, avec des lieux très hiérarchisés entre opposants, servants et samourai. De surcroit, le château se permet d'être très joli, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment principal.
Vers 18H30, on est retourné à l'hôtel pour un diner libre en ville. Fanny et moi-même sont allés à un restaurant pour couche-tard (20H30). Bon et pas cher.
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Kyoto, jour 1 (fin)
20/05/2007 00:05 |
En Voyage
Petit ajout pour raconter la soirée à Kyoto :
Kyoto est connu au Japon pour une chose : ses geisha. Ici, on les appelle "geiko" (芸子 -- "enfant artiste") ou encore "maiko" (舞子 -- "enfant danseuse"). En fait, les maiko sont des apprentissages qui n'ont pour capacitié que de savoir danser. Toutefois, elles sont parfois préférée à des geiko car elles sont plus jeunes (la formation, bien que débutant auparavant à 8 ans, est initiée actuellement à 15 ans, ce qui est relativement jeune). La geiko, elle, sait danser, chanter, jouer des instruments de musique, faire la conversation et servir à manger. Il y en avait certaines, appelées "yûjo" (遊女 -- "femme de jeu") qui se prostituaient mais elles ont officiellement disparu en 1959, date à laquelle la prostitution est devenue illégale. Elles sont formés par une mère nommée "Mama-san" (ancienne geiko) qui leur apprend l'Art. Elles ne sont rémunérés que par cette Mama-san qui facture leurs aptitudes à 50 000 Yen par heure (300 euros).
Le guide nous a donc envoyé à la chasse aux geiko. En effet, elles sont de plus en plus rare. De 2000 en 1945, elles ne sont plus qu'une centaine... Ainsi, la probabilité d'en croiser est, selon notre guide, d'un voyage sur 4. Il faut croire que nous avons de la chance car nous n'avons par rencontré une, mais trois geiko. Une en particulier, tentait de se cacher tandis que nous la "traquions". D'aucuns s'en sont offusqués mais le guide nous a certifié qu'elles avaient l'habitude.
Nous en avons profité pour nous promener à travers les rues de Kyoto, rues conservées à l'ancienne telles qu'elles étaient avant la Guerre. C'est proprement magnifique. Rien à avoir avec Tokyo ou Ôsaka par exemple.
Puis, vint l'heure du dîner. Nous nous sommes pliés à une tradition de la région au restaurant. On paye pour le prix d'une sorte de buffet et, durant 90 minutes, tout ce qui est à la carte peut être mangé, dans n'importe quel ordre, selon nos préférences. Toutefois, l'heure et demi passée, interdiction formelle d'avaler quoi que ce soit. C'est assez amusant !
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Kyoto est connu au Japon pour une chose : ses geisha. Ici, on les appelle "geiko" (芸子 -- "enfant artiste") ou encore "maiko" (舞子 -- "enfant danseuse"). En fait, les maiko sont des apprentissages qui n'ont pour capacitié que de savoir danser. Toutefois, elles sont parfois préférée à des geiko car elles sont plus jeunes (la formation, bien que débutant auparavant à 8 ans, est initiée actuellement à 15 ans, ce qui est relativement jeune). La geiko, elle, sait danser, chanter, jouer des instruments de musique, faire la conversation et servir à manger. Il y en avait certaines, appelées "yûjo" (遊女 -- "femme de jeu") qui se prostituaient mais elles ont officiellement disparu en 1959, date à laquelle la prostitution est devenue illégale. Elles sont formés par une mère nommée "Mama-san" (ancienne geiko) qui leur apprend l'Art. Elles ne sont rémunérés que par cette Mama-san qui facture leurs aptitudes à 50 000 Yen par heure (300 euros).
Le guide nous a donc envoyé à la chasse aux geiko. En effet, elles sont de plus en plus rare. De 2000 en 1945, elles ne sont plus qu'une centaine... Ainsi, la probabilité d'en croiser est, selon notre guide, d'un voyage sur 4. Il faut croire que nous avons de la chance car nous n'avons par rencontré une, mais trois geiko. Une en particulier, tentait de se cacher tandis que nous la "traquions". D'aucuns s'en sont offusqués mais le guide nous a certifié qu'elles avaient l'habitude.
Nous en avons profité pour nous promener à travers les rues de Kyoto, rues conservées à l'ancienne telles qu'elles étaient avant la Guerre. C'est proprement magnifique. Rien à avoir avec Tokyo ou Ôsaka par exemple.
Puis, vint l'heure du dîner. Nous nous sommes pliés à une tradition de la région au restaurant. On paye pour le prix d'une sorte de buffet et, durant 90 minutes, tout ce qui est à la carte peut être mangé, dans n'importe quel ordre, selon nos préférences. Toutefois, l'heure et demi passée, interdiction formelle d'avaler quoi que ce soit. C'est assez amusant !
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Kyoto, jour 1
19/05/2007 20:57 |
En Voyage
Aujourd'hui, nous avons visité le temple de
Ise
Jingu
situé à mi-chemin entre Toba et Kyoto. Parti à 7H40,
nous nous sommes dirigés vers ce temple, à la gloire
d'Amaterasu. Amaterasu est une divinité japonaise,
connue pour être la créatrice du Japon. C'est aussi,
selon la tradition, une des ancêtres de la famille
impériale, ce qui rend ces gens aussi important aux
yeux des Japonais. Ainsi, la famille impériale est
très attaché au temple d'Ise. Ce
temple
a été créé au 7e siècle il fait plusieurs dizaines
d'hectares. On le reconstruit tous les vingt ans (la
nuit suivante, les prêtres déplacent l'esprit
bienfaiteur) ; cela permet de donner au lieu un
sentiment de renouveau. D'ailleurs, à chaque
reconstruction, les gens viennent plus nombreux : en
2013, il s'agira de la 72e fois depuis la
construction initiale.
La visite est plutôt plaisante ; nous avons visité le parc attenant au temple puis, nous nous sommes approché de celui-ci. Toutefois, les photos étaient interdites près du temple où repose l'esprit car on dit que prendre une photo pourrait capturer l'esprit présent. On s'est donc rabattu sur certains arbres qui étaient entourés de bambou. En fait, ils servent à attirer les esprits pour l'hiver afin que ceux-ci aient chaud.
Puis, le bus nous a emmené à Ôsaka au bout de 2H30 de trajet. Autant Ôsaka est une ville assez laide (pire que Tokyo) avec ses bâtiments informes, autant le paysage nous y amenant est magnifique : les montagnes et les forêts japonaises sont à couper le souffle. Nous ne sommes restés que 1H30 à Ôsaka, juste le temps de faire quelques emplettes (dommage, j'aurai aimé goûter des okonomiyaki -- sorte d'omelette au porc et aux légumes, spécialité du coin).
Puis, le bus nous a emmené vers Kyoto. Cette ville, par contre, a un vrai cachet. Seule ville à ne pas avoir été bombarder durant la Seconde Guerre Mondiale, Kyoto a su conserver le style traditionnel du Japon d'antan. Ainsi, sur la route, nous avons croisé des bâtiments à pagode, comme c'était la mode durant le 18è-19è siècle. Les rues sont étroites, toute pavés, et jonchés de maisons en bois à l'ancienne. Comme on peut le voir sur les photos que j'ai prise, c'est sans doute un endroit où il fait bon vivre.
Toutes les photos déjà prises se trouvent ici : Galerie Photo - Kyoto
La visite est plutôt plaisante ; nous avons visité le parc attenant au temple puis, nous nous sommes approché de celui-ci. Toutefois, les photos étaient interdites près du temple où repose l'esprit car on dit que prendre une photo pourrait capturer l'esprit présent. On s'est donc rabattu sur certains arbres qui étaient entourés de bambou. En fait, ils servent à attirer les esprits pour l'hiver afin que ceux-ci aient chaud.
Puis, le bus nous a emmené à Ôsaka au bout de 2H30 de trajet. Autant Ôsaka est une ville assez laide (pire que Tokyo) avec ses bâtiments informes, autant le paysage nous y amenant est magnifique : les montagnes et les forêts japonaises sont à couper le souffle. Nous ne sommes restés que 1H30 à Ôsaka, juste le temps de faire quelques emplettes (dommage, j'aurai aimé goûter des okonomiyaki -- sorte d'omelette au porc et aux légumes, spécialité du coin).
Puis, le bus nous a emmené vers Kyoto. Cette ville, par contre, a un vrai cachet. Seule ville à ne pas avoir été bombarder durant la Seconde Guerre Mondiale, Kyoto a su conserver le style traditionnel du Japon d'antan. Ainsi, sur la route, nous avons croisé des bâtiments à pagode, comme c'était la mode durant le 18è-19è siècle. Les rues sont étroites, toute pavés, et jonchés de maisons en bois à l'ancienne. Comme on peut le voir sur les photos que j'ai prise, c'est sans doute un endroit où il fait bon vivre.
Toutes les photos déjà prises se trouvent ici : Galerie Photo - Kyoto
Toba
18/05/2007 20:53 |
En Voyage
Aujourd'hui, la principale attraction de la journée
était le trajet en bus de Tokyo à Toba. En effet,
nous avions 390 km à faire car notre prochaine
destination est Ôsaka à 500 km de Tokyo. Ainsi, dès
7H40, nous étions dans le bus à destination de la
fabrique de perles de Toba. Nous avons, à l'occasion
appris que les japonais étaient des poules : ils se
lèvent à 6H30 du matin et dinent à 18H. Notre guide
doit constamment négocier pour qu'on se sustente ; en
effet, à 19H30, les restaurants ferment leurs portes
alors que nous autres, français, n'avons pas encore
faim !
Sur le chemin vers Toba, nous avons traversé le centre de Honshu (l'île principale du Japon) ; nous avons pu voir de nos yeux le Mont Fuji (Fuji-san). Il est dit que tout japonais doit monter une fois en haut de cette montagne et y admirer le lever de soleil. Pas facile quand le mont fait plus de 3000 mètres de haut. Ceci dit, tout à été pensé : un refuge se trouve à mi-chemin pour tous ceux qui veulent tenter le périple... Puis vinrent les champs de thé, destiné à devenir du thé en feuilles (煎茶, senja) qu diffèrent des champs de thé qui doivent devenir de la poudre. Puis, nous vîmes des rizières dont le riz était déjà repiqués. Ce qui est amusant avec le riz au Japon est le fait que, au regard du peu d'espace disponible, le moindre carré de terre dispo est dédié au riz.
Pour le repas du minuit, nous nous sommes arrêtés dans une aire d'autoroute de la ville de Hamamatsu où nous avons dégusté du Unagidon (うなぎ丼) qui est un plat de morceaux d'anguilles chaudes et assaisonnées sur un lit de riz vinaigré. J'adore <3 Ainsi, j'en ai profité pour acheter de l'anguille séché.
Durant le trajet vers Pearl Island, le guide nous a parlé des animaux que les japonais mangeaient. Y figurait le blaireau (たぬき, tanuki). Or, il apparait que le tanuki est un animal sacré car c'est censé être, pour les japonais, une sorte d'ange. J'ai donc été assez étonné que les japonais mangent une représentation divine, ce à quoi le guide répondit : "Oui, mais c'est trop bon!".
Ni une, ni deux, apparaissait sur la route un panneau de signalisation "Attention, Tanuki!" car, bien entendu, cela porte malheur d'en écraser un. Cela m'a rappelé la musique du film d'animation "Pompoko" du studio Ghibli.
Puis, nous sommes arrivés à Pearl Island donc le créateur (Mikimoto-san) est un héros japonais du siècle dernier. Cette visite avait pour but de nous expliquer la fabrication des perles. Le nom, Pearl Island, vient du fait que la société se situe sur une des nombreuses îles de l'archipel. Après la visite au musée, nous avons eu le droit à la démonstation des plongeuses, dont le travail est de récolter A LA MAIN, les huîtres au fond de la mer. Les dames sont habillés en blanc : cela a pour but de repousser les prédateurs tels que les requins. Elles ont également la possibilité de rester bien plus longtemps sous l'eau que les hommes. Après la visite, je peux, à présent, dire que une bonne perle se distingue par :
- son lustre
- sa couleur
- et sa taille.
Puis, nous somme arrivé doucement à Toba où nous nous sommes installés. L'hôtel est somme toute confortable et le sauna figure sur la liste des facilités.
Toutes les photos déjà prises se trouvent ici : Galerie Photo - Toba
Sur le chemin vers Toba, nous avons traversé le centre de Honshu (l'île principale du Japon) ; nous avons pu voir de nos yeux le Mont Fuji (Fuji-san). Il est dit que tout japonais doit monter une fois en haut de cette montagne et y admirer le lever de soleil. Pas facile quand le mont fait plus de 3000 mètres de haut. Ceci dit, tout à été pensé : un refuge se trouve à mi-chemin pour tous ceux qui veulent tenter le périple... Puis vinrent les champs de thé, destiné à devenir du thé en feuilles (煎茶, senja) qu diffèrent des champs de thé qui doivent devenir de la poudre. Puis, nous vîmes des rizières dont le riz était déjà repiqués. Ce qui est amusant avec le riz au Japon est le fait que, au regard du peu d'espace disponible, le moindre carré de terre dispo est dédié au riz.
Pour le repas du minuit, nous nous sommes arrêtés dans une aire d'autoroute de la ville de Hamamatsu où nous avons dégusté du Unagidon (うなぎ丼) qui est un plat de morceaux d'anguilles chaudes et assaisonnées sur un lit de riz vinaigré. J'adore <3 Ainsi, j'en ai profité pour acheter de l'anguille séché.
Durant le trajet vers Pearl Island, le guide nous a parlé des animaux que les japonais mangeaient. Y figurait le blaireau (たぬき, tanuki). Or, il apparait que le tanuki est un animal sacré car c'est censé être, pour les japonais, une sorte d'ange. J'ai donc été assez étonné que les japonais mangent une représentation divine, ce à quoi le guide répondit : "Oui, mais c'est trop bon!".
Ni une, ni deux, apparaissait sur la route un panneau de signalisation "Attention, Tanuki!" car, bien entendu, cela porte malheur d'en écraser un. Cela m'a rappelé la musique du film d'animation "Pompoko" du studio Ghibli.
Puis, nous sommes arrivés à Pearl Island donc le créateur (Mikimoto-san) est un héros japonais du siècle dernier. Cette visite avait pour but de nous expliquer la fabrication des perles. Le nom, Pearl Island, vient du fait que la société se situe sur une des nombreuses îles de l'archipel. Après la visite au musée, nous avons eu le droit à la démonstation des plongeuses, dont le travail est de récolter A LA MAIN, les huîtres au fond de la mer. Les dames sont habillés en blanc : cela a pour but de repousser les prédateurs tels que les requins. Elles ont également la possibilité de rester bien plus longtemps sous l'eau que les hommes. Après la visite, je peux, à présent, dire que une bonne perle se distingue par :
- son lustre
- sa couleur
- et sa taille.
Puis, nous somme arrivé doucement à Toba où nous nous sommes installés. L'hôtel est somme toute confortable et le sauna figure sur la liste des facilités.
Toutes les photos déjà prises se trouvent ici : Galerie Photo - Toba
Tokyo, jour 2
17/05/2007 22:13 |
En Voyage
Premier jour de petit déjeuner à l'hôtel, c'était
assez copieux et complet. Ca allait du croissant, au
chocolat, ou du café avec du pain, comme sur le
continent, des oeufs, du bacon, des toasts et des
céréales comme au Royaume-Uni, jusqu'à la soupe avec
Onigiri et thé vert, comme au Japon.
Aujourd'hui, nous sommes allés au temple de Harajuku. Ce temple a été fondé il y a 140 ans en l'honneur de l'Empereur Meiji qui a repris le pouvoir au shogun en place et a modernisé le pays. La viste a débuté assez tôt (nous avons quitté l'hôtel à 9H). Sur la route, nous avons vu un panneau invitant les touristes venant au sanctuaire à se marier à la mode shinto. C'est assez amusant sachant, qu'au contraire, les japonais désirent la plupart du temps se marier à l'occidentale. Tant que j'y pense, le guide nous a appris quelque chose que j'ignorais. On parle souvent de temple et de sanctuaire, souvent en confondant les deux. Or, au japonais, le temple est dédié au bouddhisme et le sanctuaire au shinto.
Bref, à l'entrée du sanctuaire, on est accueilli par un poême de l'empereur Meiji sur la puissance du Japon, puis par des tonneaux de saké (chaque année, une bonne cinquantaine de futs sont offert là, en guise d'offrande à l'Empereur), et plus étrangement des futs de vin de Bourgogne (cadeau français : pour remercier l'Empereur de son ouverture économique envers l'Europe).
Puis, on doit passer la première porte shinto... Il y en a en tout trois jusqu'au lieu de recueillement. Chaque porte a pour but de purifier celui qui la traverse. Ainsi, au bout des trois, on peut légitimement supposer que l'on est intégralement purifié.
Après la deuxième porte, si la purification des portes ne suffit pas, on peut procéder à des ablutions pour se nettoyer de l'intérieur. Une installation en bois permet cela : On prend de l'eau bénie dans une espèce de cuillière en bois, on en verse sur la main gauche, puis sur la main droite puis, en tenant la cuillière de la main gauche, on a aspire et on se gargarise avec avant de la recracher. Proche du "bassin à ablutions" et juste avant le temple, on peut trouver des sortes de pièce de bois taillées en trapèze que l'on peut acheter pour y écrire son voeu (peu importe la langue ou le style, on a même trouvé une BD en coréen ou un poème en français). Il est dit que tous les voeux ainsi indiqués se réaliseront s'ils sont attachés au monument indiqué.
Par la suite, nous nous sommes promenés dans la rue Takeshita pour faire quelques empelettes notamment au Daiso (magasin ou tout est à 100 yen - environ 60 cts), et nous avons retrouvé la civilisation... MAC DONALD'S !! Mais, on a préféré aller manger des sushi à Akihabara.
Ah! Akihabara!! Comment décrire le paradis ?? C'est bien simple : on a fait un magasin et y sommes restés 2H30 durant. Et pourtant le lieu fait 1km2 !! Akihabara est connu pour regorger de gadgets et objets liés à l'électronique. A titre indicatif, Akihabara seul représente 20% de la production japonaise ! Si seulement, on avait pu y rester deux jours supplémentaires : les produits sont vraiment en avance sur ce qu'on peut trouver en Europe et le prix est, contrairement à ce qu'on m'avait dit, bien moins élevé que de par chez nous (De l'ordre de 50% moins cher sur certains produits !). De surcroit, étant touriste, le prix est détaxé et revient à 10% moins cher, encore.
Nous n'avons pas pu rester plus longtemps à Akihabara car nous voulions acheter des choses à Asakusa. Nous nous y sommes rendus (et perdus) et avons acheté, en vrac : un yukata (kimono bon marché, une ombrelle, un katana (sabre des samourai) et des petits-machin-en-verre-qui-font-ding-ding-quand-y'a-du-vent-et-que-même-que-ça-porte-bonheur Me reste plus qu'à trouver une tenue masculine et ce sera parfait. Au retour des achats, Fanny s'est empressé d'enfiler son yukata et de devenir ainsi une véritable Yamato Nadeshiko (fille idéalisé et soumise, connue pour ses talents sur les arts japonais) ; elle est à présent experte dans tous les arts enseignés ici : ikebana, chanoyu, origami et sudoku
Enfin, en soirée, c'était bouffe japonais, mais bien plus typique que les sushis qu'on nous sert partout en Europe. Et on a terminé la soirée au Patchinko ; il s'agit d'une machine à sous où on insert des billes (contre de l'argent) puis la bille va taper contre des clous et il faut espérer que la bille finisse dans un des trous du bas. Bon, bah, on a perdu, quoi... Même si... Ah non.
Demain, on s'en va à 7H : Fanny est très moyennenement content
J'ai mis à jour la galerie des photos déjà prises : Galerie Photo - Tokyo
Aujourd'hui, nous sommes allés au temple de Harajuku. Ce temple a été fondé il y a 140 ans en l'honneur de l'Empereur Meiji qui a repris le pouvoir au shogun en place et a modernisé le pays. La viste a débuté assez tôt (nous avons quitté l'hôtel à 9H). Sur la route, nous avons vu un panneau invitant les touristes venant au sanctuaire à se marier à la mode shinto. C'est assez amusant sachant, qu'au contraire, les japonais désirent la plupart du temps se marier à l'occidentale. Tant que j'y pense, le guide nous a appris quelque chose que j'ignorais. On parle souvent de temple et de sanctuaire, souvent en confondant les deux. Or, au japonais, le temple est dédié au bouddhisme et le sanctuaire au shinto.
Bref, à l'entrée du sanctuaire, on est accueilli par un poême de l'empereur Meiji sur la puissance du Japon, puis par des tonneaux de saké (chaque année, une bonne cinquantaine de futs sont offert là, en guise d'offrande à l'Empereur), et plus étrangement des futs de vin de Bourgogne (cadeau français : pour remercier l'Empereur de son ouverture économique envers l'Europe).
Puis, on doit passer la première porte shinto... Il y en a en tout trois jusqu'au lieu de recueillement. Chaque porte a pour but de purifier celui qui la traverse. Ainsi, au bout des trois, on peut légitimement supposer que l'on est intégralement purifié.
Après la deuxième porte, si la purification des portes ne suffit pas, on peut procéder à des ablutions pour se nettoyer de l'intérieur. Une installation en bois permet cela : On prend de l'eau bénie dans une espèce de cuillière en bois, on en verse sur la main gauche, puis sur la main droite puis, en tenant la cuillière de la main gauche, on a aspire et on se gargarise avec avant de la recracher. Proche du "bassin à ablutions" et juste avant le temple, on peut trouver des sortes de pièce de bois taillées en trapèze que l'on peut acheter pour y écrire son voeu (peu importe la langue ou le style, on a même trouvé une BD en coréen ou un poème en français). Il est dit que tous les voeux ainsi indiqués se réaliseront s'ils sont attachés au monument indiqué.
Par la suite, nous nous sommes promenés dans la rue Takeshita pour faire quelques empelettes notamment au Daiso (magasin ou tout est à 100 yen - environ 60 cts), et nous avons retrouvé la civilisation... MAC DONALD'S !! Mais, on a préféré aller manger des sushi à Akihabara.
Ah! Akihabara!! Comment décrire le paradis ?? C'est bien simple : on a fait un magasin et y sommes restés 2H30 durant. Et pourtant le lieu fait 1km2 !! Akihabara est connu pour regorger de gadgets et objets liés à l'électronique. A titre indicatif, Akihabara seul représente 20% de la production japonaise ! Si seulement, on avait pu y rester deux jours supplémentaires : les produits sont vraiment en avance sur ce qu'on peut trouver en Europe et le prix est, contrairement à ce qu'on m'avait dit, bien moins élevé que de par chez nous (De l'ordre de 50% moins cher sur certains produits !). De surcroit, étant touriste, le prix est détaxé et revient à 10% moins cher, encore.
Nous n'avons pas pu rester plus longtemps à Akihabara car nous voulions acheter des choses à Asakusa. Nous nous y sommes rendus (et perdus) et avons acheté, en vrac : un yukata (kimono bon marché, une ombrelle, un katana (sabre des samourai) et des petits-machin-en-verre-qui-font-ding-ding-quand-y'a-du-vent-et-que-même-que-ça-porte-bonheur Me reste plus qu'à trouver une tenue masculine et ce sera parfait. Au retour des achats, Fanny s'est empressé d'enfiler son yukata et de devenir ainsi une véritable Yamato Nadeshiko (fille idéalisé et soumise, connue pour ses talents sur les arts japonais) ; elle est à présent experte dans tous les arts enseignés ici : ikebana, chanoyu, origami et sudoku
Enfin, en soirée, c'était bouffe japonais, mais bien plus typique que les sushis qu'on nous sert partout en Europe. Et on a terminé la soirée au Patchinko ; il s'agit d'une machine à sous où on insert des billes (contre de l'argent) puis la bille va taper contre des clous et il faut espérer que la bille finisse dans un des trous du bas. Bon, bah, on a perdu, quoi... Même si... Ah non.
Demain, on s'en va à 7H : Fanny est très moyennenement content
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Tokyo, jour 1 (fin)
17/05/2007 07:25 |
En Voyage
Hier, nous nous étions installé aux alentours de
16-17H à l'hôtel, puis nous en sommes ressortis pour
faire un tour panoramique de la ville. Le peu de
photos présentes là-dessus est dûe à deux facteurs :
d'une part, le fait que nous ayons visité la ville en
bus rend les photos rarement jolies, d'autre part,
l'architecture de type moscovite dans les années 30
rend la ville assez moche. En fait, mis à part les
coins sympas comme le
Palais
Impérial
ou les Parcs de la Ville, le goût architectural des
Tokyoïtes est assez affligeant. Même la Diète ou la
Tour de la Mairie ne sont pas forcément très jolie
(certes, c'est sans doute pour répondre aux normes
anti-sismiques...). En parlant de la Tour de la
Mairie, nous y avons fait un arrêt pour prendre
des
photos de la Ville.
On y perçoit d'autant mieux la superficie de la
mégalopole.
Enfin, nous avons été à Shinjuku, le quartier "chaud" comme ils disent dont les principaux thèmes sont argent et sexe. Nous y avons vu des Love Hotel, ces sortes d'hôtels japonais typiquement réservés à ceux qui veulent passer du bon temps avec leur maitresse dans l'après-midi (chambre grand standing, et tout et tout ) et également des établissements entièrement dédiés au Pachinko et au Karaoke. On a même vu des yakuza !! On y allait juste pour diner (italien... Fanny était contente...) et on compte y retourner demain (où je prendrai des photos) pour jouer . Certains sont restés mais on est rentré car on était claqué (j'ai dormi 20 minutes sur les dernières 48H, donc j'étais pas vraiment frais...).
Dans la chambre de l'hôtel, c'est plutôt luxueux, je trouve. La chambre est pas immense mais le lit est très large, TV écran plat, interphone, appareil de contrôle de tous les appareils électriques de la pièce, et salle de bain avec plein de trucs rigolos (comme la cuvette chauffante pour les chiottes )
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Enfin, nous avons été à Shinjuku, le quartier "chaud" comme ils disent dont les principaux thèmes sont argent et sexe. Nous y avons vu des Love Hotel, ces sortes d'hôtels japonais typiquement réservés à ceux qui veulent passer du bon temps avec leur maitresse dans l'après-midi (chambre grand standing, et tout et tout ) et également des établissements entièrement dédiés au Pachinko et au Karaoke. On a même vu des yakuza !! On y allait juste pour diner (italien... Fanny était contente...) et on compte y retourner demain (où je prendrai des photos) pour jouer . Certains sont restés mais on est rentré car on était claqué (j'ai dormi 20 minutes sur les dernières 48H, donc j'étais pas vraiment frais...).
Dans la chambre de l'hôtel, c'est plutôt luxueux, je trouve. La chambre est pas immense mais le lit est très large, TV écran plat, interphone, appareil de contrôle de tous les appareils électriques de la pièce, et salle de bain avec plein de trucs rigolos (comme la cuvette chauffante pour les chiottes )
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Tokyo, jour 1
16/05/2007 16:34 |
En Voyage
Voilà, on est enfin au Japon Salut donc à tous ceux qui nous
regardent de France.
Le voyage s'est somme toute bien déroulé. J'ai quelques anecdotes amusantes que je garderai sans doute puor le retour. Non, ce dont il faut tenir compte, c'est que j'ai passé un voyage assez atroce en ce qui concerne le dodo. En fait, l'avion de Londres à Narita allait vers l'Est alors que le soleil, se déplaçant, allait vers l'Ouest... Ainsi, ça a dû me dérégler de ne pas avoir de nuit durant tout le voyage (en même temps, faut avouer, quand on vous annonce 3 H du matin et qu'il fait grand soleil, ça le fait moyen...), du coup, j'ai du pioncer 30 minutes mais malgré tout ça va plus ou moins. Fanny ? Kein problem ! Elle a dormi comme un bébé la plupart du trajet... Chanceuse!
Arrivé sur place, on a été rapidement pris en charge par le guide qui parle parfaitement français ; le programme a été (et sera) modifié. En effet, on est assez libre de faire ce que l'on souhaite : ce matin, nous avons donc visité le temple d'Asakusa et le marché avoisinant. Une chose typique nous a tous choqué : le nombre de jeunes filles en uniformes scolaires est impressionnant. En même temps, le guide nous a dit que Asakusa le Samedi après-midi, c'était pire que les Halles... Mais bon, les demoiselles sont plutôt sympathiques et étaient ravies de se faire prendre en photo avec les touristes... Mais ce type de temple est également célèbre pour ses みくじ (présages) : on paye 100 yen, on tire un présage qui peut être "très bon", "bon", "moyen", "mauvais" ou "très mauvais". S'il est des deux derniers cas il faut l'attacher à un fil pour que le mal se dissipe. Il faut absolument qu'on y retourne pour ça
Sinon, niveau visite, on a repéré le vendeur de yukata et de geta (reste plus qu'à trouver la taille (pas cher en tout cas : 3000 yen). En ce qui concerne le temple, il est très grand car il cumule des inspirations shintoistes et bouddhistes. D'ailleurs deux portes d'entrées existent, faisant chacune la part belle à une religion. La porte Niten est pour le shinto, et la porte Kaminari est pour le bouddhiste. Cette porte est très récente (1950). Anecdote amusante : les statues de cette porte sont encadrées de grillage pour éviter que les pigeons viennent n'y déposer leur fiente. Le temple en lui-même, est le plus grand de Tokyo ; son toit est formé, par exemple de 62 000 tuiles !! La place a également un institut de formation de moines.
Toutes les photos déjà prises se trouvent ici : Galerie Photo - Tokyo
Le voyage s'est somme toute bien déroulé. J'ai quelques anecdotes amusantes que je garderai sans doute puor le retour. Non, ce dont il faut tenir compte, c'est que j'ai passé un voyage assez atroce en ce qui concerne le dodo. En fait, l'avion de Londres à Narita allait vers l'Est alors que le soleil, se déplaçant, allait vers l'Ouest... Ainsi, ça a dû me dérégler de ne pas avoir de nuit durant tout le voyage (en même temps, faut avouer, quand on vous annonce 3 H du matin et qu'il fait grand soleil, ça le fait moyen...), du coup, j'ai du pioncer 30 minutes mais malgré tout ça va plus ou moins. Fanny ? Kein problem ! Elle a dormi comme un bébé la plupart du trajet... Chanceuse!
Arrivé sur place, on a été rapidement pris en charge par le guide qui parle parfaitement français ; le programme a été (et sera) modifié. En effet, on est assez libre de faire ce que l'on souhaite : ce matin, nous avons donc visité le temple d'Asakusa et le marché avoisinant. Une chose typique nous a tous choqué : le nombre de jeunes filles en uniformes scolaires est impressionnant. En même temps, le guide nous a dit que Asakusa le Samedi après-midi, c'était pire que les Halles... Mais bon, les demoiselles sont plutôt sympathiques et étaient ravies de se faire prendre en photo avec les touristes... Mais ce type de temple est également célèbre pour ses みくじ (présages) : on paye 100 yen, on tire un présage qui peut être "très bon", "bon", "moyen", "mauvais" ou "très mauvais". S'il est des deux derniers cas il faut l'attacher à un fil pour que le mal se dissipe. Il faut absolument qu'on y retourne pour ça
Sinon, niveau visite, on a repéré le vendeur de yukata et de geta (reste plus qu'à trouver la taille (pas cher en tout cas : 3000 yen). En ce qui concerne le temple, il est très grand car il cumule des inspirations shintoistes et bouddhistes. D'ailleurs deux portes d'entrées existent, faisant chacune la part belle à une religion. La porte Niten est pour le shinto, et la porte Kaminari est pour le bouddhiste. Cette porte est très récente (1950). Anecdote amusante : les statues de cette porte sont encadrées de grillage pour éviter que les pigeons viennent n'y déposer leur fiente. Le temple en lui-même, est le plus grand de Tokyo ; son toit est formé, par exemple de 62 000 tuiles !! La place a également un institut de formation de moines.
Toutes les photos déjà prises se trouvent ici : Galerie Photo - Tokyo
Départ... Demain
14/05/2007 22:25 |
Divers
Bon, voilà, c'est donc mon dernier message en France.
Demain, à 7H50, j'ai rendez-vous avec le tour
operator à Roissy-Charles-de-Gaulle. Le prochain
message sera donc en direct du Japon, où je
commencerai à y raconter ma vie et indiquer les coins
visités (avec, je l'espère, de nombreuses photos
). Tout dépend, à présent, de la
présence ou non d'un réseau Wi-Fi, car mon
portable préfère :P
Stay tuned.
Stay tuned.
Phrases toutes faites
10/05/2007 12:45 |
En Japonais
Sans doute le dernier petit cours de japonais avant
le départ, voici la liste des phrases qui devrait
être utile à n'importe quel touriste en vacances au
Japon (bon, OK, les jap' s'en battent du fait qu'on
soit malpoli, tant qu'on dépense... mais bon...
いただきます (itadakimasu) : se traduit plus ou moins par "je commence"... L'équivalent japonais du "Bon Appétit" français à la différence qu'on le "souhaite" puor soi et non pas pour les autres
ごちそうさまでした (gochisôsama deshita) : "un bon repas fut servi". Se dit en fin de repas quand on a bien mangé et qu'on veut quitter la table
ただいま (tadaima) : Expression qui se dit quand on rentre chez soi, pouvant donc se traduire par "C'est moi!". Indique aux autres membres du ménage que l'on est rentré.
かんぱい (kampai) : "Santé!". Quand on trinque avec des amis.
おじゃまします (ojamashimasu) : "J'entre!" Bien que la traduction littérale soit plutôt impérative, les japonais utilisent cette expression pour s'excuser de pénétrer dans la chambre de quelqu'un d'autre.
いただきます (itadakimasu) : se traduit plus ou moins par "je commence"... L'équivalent japonais du "Bon Appétit" français à la différence qu'on le "souhaite" puor soi et non pas pour les autres
ごちそうさまでした (gochisôsama deshita) : "un bon repas fut servi". Se dit en fin de repas quand on a bien mangé et qu'on veut quitter la table
ただいま (tadaima) : Expression qui se dit quand on rentre chez soi, pouvant donc se traduire par "C'est moi!". Indique aux autres membres du ménage que l'on est rentré.
かんぱい (kampai) : "Santé!". Quand on trinque avec des amis.
おじゃまします (ojamashimasu) : "J'entre!" Bien que la traduction littérale soit plutôt impérative, les japonais utilisent cette expression pour s'excuser de pénétrer dans la chambre de quelqu'un d'autre.
Programme des réjouissances
08/05/2007 22:14
J'ai envie pu digitaliser le programme détaillant les
visites que nous allons effectivement... Si ça
intéresse quelqu'un...
Le programme est plutôt détaillé, il indique même un petit résumé des choses que nous allons voir ainsi que les lieux où on créchera, c'est sympa. Vous pouvez obtenir ce document est cliquant ! ici !. C'est au format PDF, si vous ne pouvez pas lire ce document, téléchargez Adobe Reader.
Pour les fainéants qui veulent un résumé sans se faire chier, voilà grosso modo, les lieux où l'on se trouvera :
Jour 1-3 : TOKYO
Jour 4 : TOBA
Jour 5 : ÔSAKA
Jour 6-7 : KYOTO
Jour 8 : HAKONE
Jour 9-10 : TOKYO
Il est aussi vachement intéressant de voir les hôtels qu'on nous a dégôté. Par exemple, celui à Tokyo : Daiichi Hotel Ryogoku. Enjoy!
Le programme est plutôt détaillé, il indique même un petit résumé des choses que nous allons voir ainsi que les lieux où on créchera, c'est sympa. Vous pouvez obtenir ce document est cliquant ! ici !. C'est au format PDF, si vous ne pouvez pas lire ce document, téléchargez Adobe Reader.
Pour les fainéants qui veulent un résumé sans se faire chier, voilà grosso modo, les lieux où l'on se trouvera :
Jour 1-3 : TOKYO
Jour 4 : TOBA
Jour 5 : ÔSAKA
Jour 6-7 : KYOTO
Jour 8 : HAKONE
Jour 9-10 : TOKYO
Il est aussi vachement intéressant de voir les hôtels qu'on nous a dégôté. Par exemple, celui à Tokyo : Daiichi Hotel Ryogoku. Enjoy!
La Wishlist de Fanny
01/05/2007 12:07 |
Divers
Un peu moins cohérent que la même et moins précise,
son idée se base sur "C'est japonais, je veux
acheter!!" Néanmoins, quelques grandes idées
ressortent de tout ça :
1 - Un disque dur externe pas trop cher
2 - Des geta (claquettes en bois qui tuent les pieds mais... "qui font japonais!!")
3 - Un ou plusieurs yukata (kimono bon marché
4 - Des boites à bentô ("gamelle" japonaise pour les étudiants)
5 - Un service à thé (avec le thé qui va avec... Thé vert ?)
Sans oublier qu'elle est ravie de savoir qu'on va aller faire le marché de Asakusa
1 - Un disque dur externe pas trop cher
2 - Des geta (claquettes en bois qui tuent les pieds mais... "qui font japonais!!")
3 - Un ou plusieurs yukata (kimono bon marché
4 - Des boites à bentô ("gamelle" japonaise pour les étudiants)
5 - Un service à thé (avec le thé qui va avec... Thé vert ?)
Sans oublier qu'elle est ravie de savoir qu'on va aller faire le marché de Asakusa