Voyage au Japon

Les bronzés mangent des sushi

En Voyage
Tokyo, le dernier jour
Dernier jour à Tokyo, ou plutôt dernière demi-journée, vu que notre avion décollait à 13H50. Levés à 4H30 (bien que Fanny ne semble pas vouloir réitérer l'exploit de la veille), nous sommes partis à travers le métro Tokyoïte jusqu'à Tsukiji.
Tsukiji est le marché aux poissons de la ville et "vit" surtout aux premières heures de la journée, à savoir entre 5H et 7H. En effet, les restaurateurs s'y fournissent tôt pour cuisiner les mets nippons et être prêt dès le déjeuner. En parlant de resto, on aurait dû commencer par ce coin. Alors que le Japon semble assez peu pourvu en "sushi bar" (contrairement à la France O_o), Tsukiji détient sans doute le record du nombre de restaurants à sushi au mètre carré dans tout le Japon!! Cela s'explique par le fait que la matière première est disponible sur place et qu'ainsi, les sushi sont de la toute première fraicheur. Les restaurateurs achètent souvent les poissons aux enchères que nous avons visité. Attention, toutefois! Les poissons ainsi vendus sont congelés dès qu'ils ont été pêchés et rien ne permet de dire, avant décongelation, si le thon, par exemple, est gras ou pas. C'est aléatoire et, forcément, tous espèrent avoir des poissons bien gras.
Ensuite, il était convenu d'aller à la criée, mais ce coin du port n'accepte pas les groupes. Cela peut se comprendre aisément : les allées sont petites et nous avons manqués de nous faire bousculer plusieurs fois, alors... imaginez avec des allées encore plus petites...
Nous nous sommes donc rabattus sur le
petit temple shinto juxtapposant le quartier. Ici, sont amenés certains poissons pour être purifiés afin que leurs possesseurs ait la chance d'avoir des mets succulents.
De retour à l'hôtel, après le petite déjeuner pris au retour, nous avons descendu nos valises, puis j'ai été dépenser mes derniers deniers au convini du coin. J'ai pris ma
dernière photo d'étudiants japonais, puis, zou, dans le car : départ 9H20, à destination de l'aéroport de Narita pour notre retour en France.
J'ai mis à jour la galerie des photos déjà prises :
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Tokyo, le retour
Ce message sera sans doute le dernier de la catégorie "En Voyage" ou plutôt, vu que je ferai un résumé de ma dernière journée, le dernier qui sera écrit au Japon (Snif!).
Ce matin, départ pour Kamakura, une petite ville équidistante de Kyoto et Tokyo. En chemin, nous fîmes nos derniers clichés du
Mont Fuji à qui nous avons fait nos adieux. Puis, au bout de quelques 120 Km de route, nous avons déboulé à Kamakura. L'attrait de cette ville réside dans sa population : en effet, la grande majorité des habitants sont des "expatriés" de Tokyo, venus ici pour les avantages fiscaux (au Japon, c'est la région qui détient ce genre de prérogatives) : Johnny n'a donc rien inventé Laugh Ainsi, les gens sont issus d'une classes plutôt aisée ce qui fait que la ville à Kamakura est somme toute assez chère par rapport aux autres lieux que nous avons pu visiter.
Nous y avons visité, pour changer, un
temple ('tain! Si y'a des shinto et des bouddhistes dans le groupe, ils doivent être trop contents). Il s'agit en fait du plus vieux et plus connu des temples zen existants. A cet effet, il est quasiment vénéré (nécessité de retirer ses chaussures pour y pénétrer). Pas étonnant, vu qu'il a plus de 13 siècle d'âge. L'avantage de ce temple zen était, bien entendu, l'agencement des choses, ce qui rendait les différents éléments disposés d'une harmonieuse façon.
Puis, nous avons déjeuné dans un restaurant italien du centre de la ville... Les japonais ont une idée bizarre de l'italien : d'une part, les plats étaient écrit en FRANCAIS, les spaghetti bolognaise étaient aux crevettes et des flammekueche étaient également servies O_o. Sinon, c'était pas trop mauvais. Ensuite, jusqu'à 14H, je me suis rendu au
sanctuaire pas loin. Il y avait là, un arbre (nommé ginko) qui était millénaire. J'ai aussi rencontré un gamin qui, venant de la campagne, voyait pour la première fois des non-japonais : je lui ai expliqué qu'on était pas des extra-terrestres (宇宙人 -- uchûjin), juste des touristes. Il a cependant trouvé qu'on était bizarre avant de se sauver en courant... Beuh, bizarre toi-même :p
Puis, direction Tokyo... Petit arrêt à Akihabara pour m'acheter un traducteur électronique français-japonais (le vendeur, uniquement nipponophone (?), a béni le ciel que je parlais la langue de Kurosawa). Puis, soirée sukiyaki (fondue japonaise) et préparation des bagages pour demain.
La nuit sera courte : demain, lever à 4H pour aller au marché aux poissons de Tsukiji.
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Galerie Photo - Tokyo - retour
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Hakone
Aujourd'hui, nous avons laissé de coté la visite des temple (Ouéééé!) et nous nous sommes dirigés doucement vers Hakone. A 300 km de Kyoto, on y a passé une bonne journée... En fait, nous avons roulé toute la matinée, et on en a profité pour finir notre nuit (vu qu'on s'est levé à 6H30). Le midi, nous avons mangé sur une aire d'autoroute un plat constitué de sashimi et de soupes. Puis, nous sommes arrivés dans le parc de Hakone (122 309 hectares). Ce parc de montagne regroupe un certain nombre de monuments naturels tel que le Fuji-san ou certains volcans encore en activité.
Historiquement, un des hauts sommets du Japon fut détruit par un volcal il y a de ça 300 000 ans (ca me rajeunit pas!), le haut de la montagne disparu et créa un plateau. Il y a 150 000 ans, un temblement de terre créa une montagne sur ce gigantesque plateau, et il y a 3000 une nouvelle éruption empêcha une source de s'écouler correctement créant ainsi un lac naturel.
Une des attractions de l'après-midi fut donc la
traversée du lac (en largeur, car en longueur, cela représente plusieurs dizaines de kilomètres pour une profondeur maximale de 45 m) nous fournissant la possibilité de réaliser de superbes clichés grâce aux magnifiques paysages de ce lieu.
Puis nous avons été sur "
la vallée des bouillonnements". Longtemps, ce lieu avait été nommé "vallée de l'Enfer" mais l'Empereur s'y étant rendue, et considérant que l'Empereur ne pouvait visiter l'Enfer, le lieu fut renommé. En fait, il s'agit d'un endroit où le volcan, encore en activité, expurge son es nuées de souffre...">souffre par les ouvertures des sources d'eau. Ainsi, l'eau, entre 90 et 100°C, bouillonne, et s'écoule le long de la montagne. Par les mêmes embouchures ressort du souffre sous forme de gaz. Il est très beau de voir ces panaches de fumée, mais l'odeur est forte et âcre. Mes allergies se portent du coup plutôt bien, mais Fanny nous en a déclaré une petite doublé d'une insolation... En haut, des oeufs de poulet soumis à cet air difficile à respirer sont vendus. Il est dit qu'en manger un rallonge son espérance de vie de 7 ans.
Puis, direction le ryokan de Hakone. Un ryokan est une sorte d'auberge traditionnelle de plain-pied où on vit comme selon les us et coutumes japonaises. Ainsi, les chaussures doivent être retirées à l'entrée et seuls les yukata et kimono sont tolérés comme habit. Pour manger, agenouillé devant une table basse et seules sont présentes des baguettes comme moyen de se nourrir. Ou encore, les
portes sont coullissantes et on dort sur des futons. C'est génial! Comme lieu pour se laver, le onsen (温泉 -- source thermale). C'est un grand lieu d'une source d'eau naturellement chauffée par l'eau des volcans. Du coup l'eau est toujours entre 40 et 50°C. C'est extraordinaire, comme on s'y sent bien, j'ai failli m'y endormir. Toutefois, conformément à la tradition, il faut être nu pour pénétrer dans ce lieu... Mais au fait, on s'y fait assez bien. D'ailleurs, j'y retourne tout de suite Happy
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Galerie Photo - Hakone
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Kyoto, jour 3
Aujourd'hui, tout comme hier, c'était visite de temple. Nous sommes allés à Nara (1H30 de trajet à partir de Kyoto) pour y en visiter pas mal de quatre. Je dois avouer qu'on devient expert sur tout ce qui touche la purification et les mikuji (みくじ -- présages). Il faut quand même savoir que Nara, tout comme Kyoto, n'a pas été bombardé durant la dernière Guerre et ainsi la ville a conservé son cachet d'antan. On y vit dans des demeures identiques à celle du XIXè siècle, par exemple. De même, les japonais sont très attaché à cette ville car elle fut jadis la capitale du pays.
On a débuté par le
temple de Kofuku-ji qui est en quelque sort représentatif de Nara. En effet, en son sein, ce temple a une pagode à 5 étages qui est au fil du temps devenu le symbole de la cité. Hormis cela, le temple est vaste et regorge de bâtiments dédiés à la méditation.
S'en suivit le
temple Horyuji. Ce temple fut fondé il y a environ 1300 ans par le prince Shôtoku. La principale attraction de ce temple consiste en une structure octogonale nommé Pavillon des Rêves (夢殿 -- yumedono). En cet édifice, où le prince avait pour habitude de méditer, il eut une révélation durant un rêve. Une statue commémorant ce fait existe mais elle n'est montré que 4 fois l'an (2 fois en Février et 2 fois en Août) ce qui permit de la conserver jusqu'à nos jours.
Ensuite, nous sommes allés déjeuner dans une
petite ruelle de Nara ; à ce propos, on a pu constater que la ville était demeuré très ancienne dans son architecture : beaucoup de maisons à portes coulissantes, miniscules ruelles et Yamato Nadeshiko.
Puis, la suite des visites s'enchainant, nous nous sommes retrouvés au
temple Todaiji. Nous y avons rencontrés, comme partout d'ailleurs, des lycéennes japonaises en voyage scolaire. Discutant avec l'une d'entre elles, j'ai même appris que si elles font toujours le "V" avec leurs doigts sur les photos, c'est pour exprimer "Peace" plus que "Victoire".
Pour en revenir au temple, l'attrait de ce lieu était la
statue de Bouddha géante (la plus grande au monde) présente au coeur temple. Malheureusement, l'éclairage était si mauvais qu'on n'a pu prendre aucune photo du Bouddha en question. Tout juste avons nous pu prendre quelques clichés de la maquette du temple et de statues bienvellantes.
Enfin, la dernière visite avant de rentrer fut les lanternes (Aaaaahhh!) d'un temple (Ooooh!). Le chemin vers le sanctuaire Kasuga Taisha bordée de quelques
3000 lanternes dans lesquelles une mèche peut être allumée. Une fois l'an, ces lanternes sont toutes allumées durant une nuit entière et les gens viennent du Japon entier pour assister au spectacle. Ici, trouvant des o-mikuji en anglais, Fanny me poussa à en prendre un. Résultat : "Grande malchance!". J'ai dû le faire exorciser !
Puis, nous sommes rentrés à Kyoto pour diner dans une auberge typique. Pour une fois, nous avons veillé TARD (21H30!!)
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Galerie Photo - Kyoto
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Kyoto, jour 2
Journée chargée aujourd'hui ! Il était prévu que l'on visite 4 des plus grands monuments (sur les 17) de Kyoto. Ainsi, on a avancé quasiment à coups de lance-pierre. On a commencé par le temple Ryoanji qui est un temple datant de l'époque où le shinto (alors religion unique du Japon) a partiellement fusionné avec la doctrine zen (issue du bouddhisme). Le zen a pour dogme de ne reposer sur aucun écrit mais sur une introspection constante. Elle est aussi basé sur des "révélations" détenus par des messages incompréhensible au commun des mortels. C'est le cas de ce temple, effectivement. Ce temple est principalement caractérisé par un jardin de sable comportant des pierres qui sont disposés d'une façon déterminée. Personne ne sait ce que représente le schéma de ces pierres mais il est amusant de constater que quelque soit le point de vue adopté, il est impossible de voir le jardin dans son intégralité. Le symbole du zen est également partout : il signifie "Je m'instruis jusqu'à la connaissance".
Ensuite, nous nous sommes rendus au
temple (et oui, encore un!) de Kinkakuji, temple fondé en 1393 en tant que lieu de méditation, il vint un temple à la mort du Shogun. Un de ces nombreux temples d'origine shinto-bouddhiste. Sympa mais que dire si ce n'est que ce type de temple se ressemble tous et qu'on en est au cinquième ou sixième ?
Ensuite, nous avons été dans un restaurant traditionnel de Kyoto. Tellement traditionnel que nous dûmes retirer nos chaussures pour entrer. Il y avait aussi la possibilité de manger à genoux, mais Fanny, en bonne française, préféra s'asseoir... Sad
En début d'après-midi, nous sommes partis pour assister à une cérémonie du thé (茶の湯, "voie du thé"), où, suivants des rites ancestraux, le fait de boire et de préparer du thé est devenu un Art. Dans un grand silence, la
maîtresse de maison (revêtue d'un magnifique yukata) et son assistant, ont versé puis fait mousser la poudre de thé pour nous les servir (répartis en trois groupes -- Fanny et moi étions dans le premier), nous nous sommes succedés pour boire ce thé délicieux (et Dieu sait que je n'aime pas le thé, pourtant). J'ai eu l'occasion de discuter un peu avec la maîtresse de maison, et c'est une personne adorable et TRES polie ; une vraie Yamato Nadeshiko Laugh
Ce qui fut adorable aussi, ce fut ce qui se passa après : comme nous étions dans le premier groupe, nous avons dû aller tuer le temps dans le temple (ils sont partout, ceux-là!) d'à coté. Or, nous nous sommes approcher d'une table où était installé tout le nécessaire pour
calligraphier les présages. Et juste à coté, une jeune japonaise me fit coucou de la main. Je lui demandai donc si je pouvais la prendre en photo. Il faut savoir une chose : les japonais (et en particulier les japonaises) sont attirées par les appareils photos comme un moustique par la lumière. Naturellement, elle accepta avec enthousiasme. Je la pris donc avec son amie et nous entamâmes la conversation (enfin, plus ou moins). Elle me prit en photo et un de ses camarades prit Fanny. J'étais super content de penser qu'une fille m'avait pris en photo. Nous avons continué un peu notre "conversation", qui se finit par un convert de "Désolé, je voudrais tellement mieux parler japonais.", "Désolée, je ne suis pas assuez studieuse en anglais!". A noter que dès que je lui dit que j'étais français, j'ai eu le droit à un "Bonjour!" (le seul mot que les japonais connaissent Winking ). Enfin, voilà, je me suis fait une copine japonaise, du coup ^.^. Ce qui y'a de plaisant ici, c'est que les jeunes filles adorent se faire prendre en photo, alors que si on fait ça en France, on se fait royalement envoyé chier. Nous nous sommes par la suite séparé et j'ai été rejoindre le bus pour la visite suivante (je vous le donne en mille) : un temple!
Nous avons visité le temple de
Kiyomizu qui est le temple dédié à la déesse Kannon, dont la statue est exposé que tous les 33 ans (la prochaine fois c'est en 2033!). L'endroit est aussi connu pour avoir été fondé sur des pilotis ; d'ailleurs une expression japonaise est "se jeter du haut de Kiyomizu" et est équivalente à l'expression française "se jeter à l'eau". En effet, à voir le trou sous les pilotis, on peut comprendre que ce soit risqué. De même, jusqu'à la fin du XXè siècle, certaines personnes venait ici pour se jeter du haut du temple, histoire de voir si la chance était avec eux (Ils sont fous, ces japonais...). Sinon, en ce qui concerne le site, le temple est bien plus joli et dominé par le orange. Notre guide nous expliqua que la raison était que ce temple était bouddhiste et que c'est souvent moins austère que les sanctuaires shinto.
Durant un court interlude dans cet enchaînement de lieux de cultes, nous nous sommes rendus à la "cité artisanale", un magasin Kyotoite spécialisé dans la production de produits traditionnels.
Fanny et moi avons pu compléter notre collection : nous voilà à la tête de deux yukata (ceinture -- obi -- et sandales -- geta -- comprises).
La dernière visite de cette journée bien chargée s'effectua au
Château de Nijo, demeure des Shogun de 1603 à la prise du pouvoir de l'Empereur Meiji en 1867. En effet, Kyoto était à cette époque, la capitale de l'Empire. Le lieu est impressionnant et est assez semblable à ce qu'on peut voir dans les films : des grandes pièces succèdent à d'autres, avec des lieux très hiérarchisés entre opposants, servants et samourai. De surcroit, le château se permet d'être très joli, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment principal.
Vers 18H30, on est retourné à l'hôtel pour un diner libre en ville. Fanny et moi-même sont allés à un restaurant pour couche-tard (20H30). Bon et pas cher.
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Galerie Photo - Kyoto
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Kyoto, jour 1 (fin)
Petit ajout pour raconter la soirée à Kyoto :
Kyoto est connu au Japon pour une chose : ses geisha. Ici, on les appelle "
geiko" (芸子 -- "enfant artiste") ou encore "maiko" (舞子 -- "enfant danseuse"). En fait, les maiko sont des apprentissages qui n'ont pour capacitié que de savoir danser. Toutefois, elles sont parfois préférée à des geiko car elles sont plus jeunes (la formation, bien que débutant auparavant à 8 ans, est initiée actuellement à 15 ans, ce qui est relativement jeune). La geiko, elle, sait danser, chanter, jouer des instruments de musique, faire la conversation et servir à manger. Il y en avait certaines, appelées "yûjo" (遊女 -- "femme de jeu") qui se prostituaient mais elles ont officiellement disparu en 1959, date à laquelle la prostitution est devenue illégale. Elles sont formés par une mère nommée "Mama-san" (ancienne geiko) qui leur apprend l'Art. Elles ne sont rémunérés que par cette Mama-san qui facture leurs aptitudes à 50 000 Yen par heure (300 euros).
Le guide nous a donc envoyé à la chasse aux
geiko. En effet, elles sont de plus en plus rare. De 2000 en 1945, elles ne sont plus qu'une centaine... Ainsi, la probabilité d'en croiser est, selon notre guide, d'un voyage sur 4. Il faut croire que nous avons de la chance car nous n'avons par rencontré une, mais trois geiko. Une en particulier, tentait de se cacher tandis que nous la "traquions". D'aucuns s'en sont offusqués mais le guide nous a certifié qu'elles avaient l'habitude.
Nous en avons profité pour nous promener à travers les
rues de Kyoto, rues conservées à l'ancienne telles qu'elles étaient avant la Guerre. C'est proprement magnifique. Rien à avoir avec Tokyo ou Ôsaka par exemple.
Puis, vint l'heure du dîner. Nous nous sommes pliés à une tradition de la région au restaurant. On paye pour le prix d'une sorte de buffet et, durant 90 minutes, tout ce qui est à la carte peut être mangé, dans n'importe quel ordre, selon nos préférences. Toutefois, l'heure et demi passée, interdiction formelle d'avaler quoi que ce soit. C'est assez amusant !
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Galerie Photo - Kyoto
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Kyoto, jour 1
Aujourd'hui, nous avons visité le temple de Ise Jingu situé à mi-chemin entre Toba et Kyoto. Parti à 7H40, nous nous sommes dirigés vers ce temple, à la gloire d'Amaterasu. Amaterasu est une divinité japonaise, connue pour être la créatrice du Japon. C'est aussi, selon la tradition, une des ancêtres de la famille impériale, ce qui rend ces gens aussi important aux yeux des Japonais. Ainsi, la famille impériale est très attaché au temple d'Ise. Ce temple a été créé au 7e siècle il fait plusieurs dizaines d'hectares. On le reconstruit tous les vingt ans (la nuit suivante, les prêtres déplacent l'esprit bienfaiteur) ; cela permet de donner au lieu un sentiment de renouveau. D'ailleurs, à chaque reconstruction, les gens viennent plus nombreux : en 2013, il s'agira de la 72e fois depuis la construction initiale.
La visite est plutôt plaisante ; nous avons visité le
parc attenant au temple puis, nous nous sommes approché de celui-ci. Toutefois, les photos étaient interdites près du temple où repose l'esprit car on dit que prendre une photo pourrait capturer l'esprit présent. On s'est donc rabattu sur certains arbres qui étaient entourés de bambou. En fait, ils servent à attirer les esprits pour l'hiver afin que ceux-ci aient chaud.
Puis, le bus nous a emmené à Ôsaka au bout de 2H30 de trajet. Autant Ôsaka est une ville assez laide (pire que Tokyo) avec ses bâtiments informes, autant le paysage nous y amenant est magnifique : les
montagnes et les forêts japonaises sont à couper le souffle. Nous ne sommes restés que 1H30 à Ôsaka, juste le temps de faire quelques emplettes (dommage, j'aurai aimé goûter des okonomiyaki -- sorte d'omelette au porc et aux légumes, spécialité du coin).
Puis, le bus nous a emmené vers Kyoto. Cette ville, par contre, a un vrai cachet. Seule ville à ne pas avoir été bombarder durant la Seconde Guerre Mondiale, Kyoto a su conserver le style traditionnel du Japon d'antan. Ainsi, sur la route, nous avons croisé des
bâtiments à pagode, comme c'était la mode durant le 18è-19è siècle. Les rues sont étroites, toute pavés, et jonchés de maisons en bois à l'ancienne. Comme on peut le voir sur les photos que j'ai prise, c'est sans doute un endroit où il fait bon vivre.
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Galerie Photo - Kyoto
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Toba
Aujourd'hui, la principale attraction de la journée était le trajet en bus de Tokyo à Toba. En effet, nous avions 390 km à faire car notre prochaine destination est Ôsaka à 500 km de Tokyo. Ainsi, dès 7H40, nous étions dans le bus à destination de la fabrique de perles de Toba. Nous avons, à l'occasion appris que les japonais étaient des poules : ils se lèvent à 6H30 du matin et dinent à 18H. Notre guide doit constamment négocier pour qu'on se sustente ; en effet, à 19H30, les restaurants ferment leurs portes alors que nous autres, français, n'avons pas encore faim !
Sur le chemin vers Toba, nous avons traversé le centre de Honshu (l'île principale du Japon) ; nous avons pu voir de nos yeux le
Mont Fuji (Fuji-san). Il est dit que tout japonais doit monter une fois en haut de cette montagne et y admirer le lever de soleil. Pas facile quand le mont fait plus de 3000 mètres de haut. Ceci dit, tout à été pensé : un refuge se trouve à mi-chemin pour tous ceux qui veulent tenter le périple... Puis vinrent les champs de thé, destiné à devenir du thé en feuilles (煎茶, senja) qu diffèrent des champs de thé qui doivent devenir de la poudre. Puis, nous vîmes des rizières dont le riz était déjà repiqués. Ce qui est amusant avec le riz au Japon est le fait que, au regard du peu d'espace disponible, le moindre carré de terre dispo est dédié au riz.
Pour le repas du minuit, nous nous sommes arrêtés dans une aire d'autoroute de la ville de Hamamatsu où nous avons dégusté du Unagidon (うなぎ丼) qui est un plat de morceaux d'anguilles chaudes et assaisonnées sur un lit de riz vinaigré. J'adore <3 Ainsi, j'en ai profité pour acheter de l'anguille séché.
Durant le trajet vers Pearl Island, le guide nous a parlé des animaux que les japonais mangeaient. Y figurait le blaireau (たぬき, tanuki). Or, il apparait que le tanuki est un animal sacré car c'est censé être, pour les japonais, une sorte d'ange. J'ai donc été assez étonné que les japonais mangent une représentation divine, ce à quoi le guide répondit : "Oui, mais c'est trop bon!".
Ni une, ni deux, apparaissait sur la route un
panneau de signalisation "Attention, Tanuki!" car, bien entendu, cela porte malheur d'en écraser un. Cela m'a rappelé la musique du film d'animation "Pompoko" du studio Ghibli.
Puis, nous sommes arrivés à Pearl Island donc le créateur (
Mikimoto-san) est un héros japonais du siècle dernier. Cette visite avait pour but de nous expliquer la fabrication des perles. Le nom, Pearl Island, vient du fait que la société se situe sur une des nombreuses îles de l'archipel. Après la visite au musée, nous avons eu le droit à la démonstation des plongeuses, dont le travail est de récolter A LA MAIN, les huîtres au fond de la mer. Les dames sont habillés en blanc : cela a pour but de repousser les prédateurs tels que les requins. Elles ont également la possibilité de rester bien plus longtemps sous l'eau que les hommes. Après la visite, je peux, à présent, dire que une bonne perle se distingue par :
- son lustre
- sa couleur
- et sa taille.
Puis, nous somme arrivé doucement à Toba où nous nous sommes installés. L'hôtel est somme toute confortable et le
sauna figure sur la liste des facilités.
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Galerie Photo - Toba
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Tokyo, jour 2
Premier jour de petit déjeuner à l'hôtel, c'était assez copieux et complet. Ca allait du croissant, au chocolat, ou du café avec du pain, comme sur le continent, des oeufs, du bacon, des toasts et des céréales comme au Royaume-Uni, jusqu'à la soupe avec Onigiri et thé vert, comme au Japon.
Aujourd'hui, nous sommes allés au temple de Harajuku. Ce temple a été fondé il y a 140 ans en l'honneur de l'Empereur Meiji qui a repris le pouvoir au shogun en place et a modernisé le pays. La viste a débuté assez tôt (nous avons quitté l'hôtel à 9H). Sur la route, nous avons vu un panneau invitant les touristes venant au sanctuaire à se marier à la
mode shinto. C'est assez amusant sachant, qu'au contraire, les japonais désirent la plupart du temps se marier à l'occidentale. Tant que j'y pense, le guide nous a appris quelque chose que j'ignorais. On parle souvent de temple et de sanctuaire, souvent en confondant les deux. Or, au japonais, le temple est dédié au bouddhisme et le sanctuaire au shinto.
Bref, à l'entrée du
sanctuaire, on est accueilli par un poême de l'empereur Meiji sur la puissance du Japon, puis par des tonneaux de saké (chaque année, une bonne cinquantaine de futs sont offert là, en guise d'offrande à l'Empereur), et plus étrangement des futs de vin de Bourgogne (cadeau français : pour remercier l'Empereur de son ouverture économique envers l'Europe).
Puis, on doit passer la première
porte shinto... Il y en a en tout trois jusqu'au lieu de recueillement. Chaque porte a pour but de purifier celui qui la traverse. Ainsi, au bout des trois, on peut légitimement supposer que l'on est intégralement purifié.
Après la deuxième porte, si la purification des portes ne suffit pas, on peut procéder à des ablutions pour se nettoyer de l'intérieur. Une
installation en bois permet cela : On prend de l'eau bénie dans une espèce de cuillière en bois, on en verse sur la main gauche, puis sur la main droite puis, en tenant la cuillière de la main gauche, on a aspire et on se gargarise avec avant de la recracher. Proche du "bassin à ablutions" et juste avant le temple, on peut trouver des sortes de pièce de bois taillées en trapèze que l'on peut acheter pour y écrire son voeu (peu importe la langue ou le style, on a même trouvé une BD en coréen ou un poème en français). Il est dit que tous les voeux ainsi indiqués se réaliseront s'ils sont attachés au monument indiqué.
Par la suite, nous nous sommes promenés dans la rue Takeshita pour faire quelques empelettes notamment au Daiso (magasin ou tout est à 100 yen - environ 60 cts), et nous avons retrouvé la civilisation...
MAC DONALD'S !! Mais, on a préféré aller manger des sushi à Akihabara.
Ah! Akihabara!! Comment décrire le paradis ?? C'est bien simple : on a fait un magasin et y sommes restés 2H30 durant. Et pourtant le lieu fait 1km2 !! Akihabara est connu pour regorger de gadgets et objets liés à l'électronique. A titre indicatif, Akihabara seul représente 20% de la production japonaise ! Si seulement, on avait pu y rester deux jours supplémentaires : les
produits sont vraiment en avance sur ce qu'on peut trouver en Europe et le prix est, contrairement à ce qu'on m'avait dit, bien moins élevé que de par chez nous (De l'ordre de 50% moins cher sur certains produits !). De surcroit, étant touriste, le prix est détaxé et revient à 10% moins cher, encore.
Nous n'avons pas pu rester plus longtemps à Akihabara car nous voulions acheter des choses à Asakusa. Nous nous y sommes rendus (et perdus) et avons acheté, en vrac : un yukata (kimono bon marchéWinking, une ombrelle, un katana (sabre des samourai) et des petits-machin-en-verre-qui-font-ding-ding-quand-y'a-du-vent-et-que-même-que-ça-porte-bonheur Happy Me reste plus qu'à trouver une tenue masculine et ce sera parfait. Au retour des achats, Fanny s'est empressé d'enfiler son yukata et de devenir ainsi une véritable
Yamato Nadeshiko (fille idéalisé et soumise, connue pour ses talents sur les arts japonais) ; elle est à présent experte dans tous les arts enseignés ici : ikebana, chanoyu, origami et sudoku Winking
Enfin, en soirée, c'était bouffe japonais, mais bien plus typique que les sushis qu'on nous sert partout en Europe. Et on a terminé la soirée au
Patchinko ; il s'agit d'une machine à sous où on insert des billes (contre de l'argent) puis la bille va taper contre des clous et il faut espérer que la bille finisse dans un des trous du bas. Bon, bah, on a perdu, quoi... Même si... Ah non.
Demain, on s'en va à 7H : Fanny est très moyennenement content Laugh
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Galerie Photo - Tokyo
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Tokyo, jour 1 (fin)
Hier, nous nous étions installé aux alentours de 16-17H à l'hôtel, puis nous en sommes ressortis pour faire un tour panoramique de la ville. Le peu de photos présentes là-dessus est dûe à deux facteurs : d'une part, le fait que nous ayons visité la ville en bus rend les photos rarement jolies, d'autre part, l'architecture de type moscovite dans les années 30 rend la ville assez moche. En fait, mis à part les coins sympas comme le Palais Impérial ou les Parcs de la Ville, le goût architectural des Tokyoïtes est assez affligeant. Même la Diète ou la Tour de la Mairie ne sont pas forcément très jolie (certes, c'est sans doute pour répondre aux normes anti-sismiques...). En parlant de la Tour de la Mairie, nous y avons fait un arrêt pour prendre des photos de la Ville. On y perçoit d'autant mieux la superficie de la mégalopole.
Enfin, nous avons été à Shinjuku, le quartier "chaud" comme ils disent dont les principaux thèmes sont argent et sexe. Nous y avons vu des Love Hotel, ces sortes d'hôtels japonais typiquement réservés à ceux qui veulent passer du bon temps avec leur maitresse dans l'après-midi (chambre grand standing, et tout et tout Laugh ) et également des établissements entièrement dédiés au Pachinko et au Karaoke. On a même vu des yakuza !! On y allait juste pour diner (italien... Fanny était contente...) et on compte y retourner demain (où je prendrai des photos) pour jouer Winking. Certains sont restés mais on est rentré car on était claqué (j'ai dormi 20 minutes sur les dernières 48H, donc j'étais pas vraiment frais...).
Dans la chambre de l'hôtel, c'est plutôt luxueux, je trouve. La
chambre est pas immense mais le lit est très large, TV écran plat, interphone, appareil de contrôle de tous les appareils électriques de la pièce, et salle de bain avec plein de trucs rigolos (comme la cuvette chauffante pour les chiottes Happy )
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Galerie Photo - Tokyo
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Tokyo, jour 1
Voilà, on est enfin au Japon Laugh Salut donc à tous ceux qui nous regardent de France.
Le voyage s'est somme toute bien déroulé. J'ai quelques anecdotes amusantes que je garderai sans doute puor le retour. Non, ce dont il faut tenir compte, c'est que j'ai passé un voyage assez atroce en ce qui concerne le dodo. En fait, l'avion de Londres à Narita allait vers l'Est alors que le soleil, se déplaçant, allait vers l'Ouest... Ainsi, ça a dû me dérégler de ne pas avoir de nuit durant tout le voyage (en même temps, faut avouer, quand on vous annonce 3 H du matin et qu'il fait grand soleil, ça le fait moyen...), du coup, j'ai du pioncer 30 minutes mais malgré tout ça va plus ou moins. Fanny ? Kein problem ! Elle a dormi comme un bébé la plupart du trajet... Chanceuse!
Arrivé sur place, on a été rapidement pris en charge par le guide qui parle parfaitement français ; le programme a été (et sera) modifié. En effet, on est assez libre de faire ce que l'on souhaite : ce matin, nous avons donc visité le temple d'Asakusa et le marché avoisinant. Une chose typique nous a tous choqué : le nombre de
jeunes filles en uniformes scolaires est impressionnant. En même temps, le guide nous a dit que Asakusa le Samedi après-midi, c'était pire que les Halles... Mais bon, les demoiselles sont plutôt sympathiques et étaient ravies de se faire prendre en photo avec les touristes... Mais ce type de temple est également célèbre pour ses みくじ (présages) : on paye 100 yen, on tire un présage qui peut être "très bon", "bon", "moyen", "mauvais" ou "très mauvais". S'il est des deux derniers cas il faut l'attacher à un fil pour que le mal se dissipe. Il faut absolument qu'on y retourne pour ça Laugh
Sinon, niveau visite, on a repéré le vendeur de yukata et de geta (reste plus qu'à trouver la taille (pas cher en tout cas : 3000 yen). En ce qui concerne le
temple, il est très grand car il cumule des inspirations shintoistes et bouddhistes. D'ailleurs deux portes d'entrées existent, faisant chacune la part belle à une religion. La porte Niten est pour le shinto, et la porte Kaminari est pour le bouddhiste. Cette porte est très récente (1950). Anecdote amusante : les statues de cette porte sont encadrées de grillage pour éviter que les pigeons viennent n'y déposer leur fiente. Le temple en lui-même, est le plus grand de Tokyo ; son toit est formé, par exemple de 62 000 tuiles !! La place a également un institut de formation de moines.
Toutes les photos déjà prises se trouvent ici :
Galerie Photo - Tokyo
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